EXERCICES INTERACTIFS 

 

 

TEST N° 1

LA DÉFENSE DE LA NATURE

Rétablissez les connecteurs logiques.
Cliquez ensuite sur "Correction" pour obtenir
les réponses et votre score.

Choisissez les connecteurs parmi cette liste :
ensuite, mais, pourtant, ainsi, enfin, en effet, premièrement, désormais.

  Pendant un très long temps, l'idée ne pouvait même venir à l'homme qu'il eût à user de ménagements envers la nature, tant celle-ci lui apparaissait hors de proportion avec les effets qu'il était capable d'exercer sur elle.
   depuis quelques décennies, la situation se retourne. Par suite de la prolifération effrénée des êtres humains, par suite de l'extension des besoins qu'entraîne cette surpopulation, par suite de l'essor des techniques, l'homme est en passe de devenir pour la géante nature un adversaire qui n'est rien moins que négligeable.
   l'homme s'avise que, dans son propre intérêt, il lui faut surveiller sa conduite envers la nature et souvent protéger celle-ci contre lui-même.
  Multiples sont, , les motifs que nous avons de protéger la nature.
   , en défendant la nature, l'homme défend l'homme : il satisfait à l'instinct de conservation de l'espèce et tente de sauvegarder l'intégrité de son patrimoine héréditaire.
   il y a le point de vue des biologistes qui, soucieux de la nature pour elle-même, n'admettent pas que tant d'espèces vivantes s'effacent de la faune et de la flore terrestres et que s'appauvrisse le somptueux musée que la planète offrait à nos curiosités.
   il y a les artistes, les poètes et donc un peu tout le monde, qui ne se résoudront jamais à voir les printemps silencieux, et, en ce sens, on peut faire preuve d'optimisme : tant que les cœurs déçus chercheront l'asile vert de la nature, on peut compter sur les hommes pour en préserver les rives.
  Je voudrais souligner à quel point la défense de la nature est chose malaisée quand on se heurte à l'indifférence ou au scepticisme, quand surtout on a contre soi tous ceux qui donnent aux convoitises personnelles le pas sur l'intérêt commun.
  C'est une tâche d'importance à laquelle notre fin de siècle nous convie, l'enjeu le plus grave et le plus urgent si l'on veut mériter le nom d'homme.

(d'après Jean Rostand)