XII- Le père Dodu

    Ce n'est plus qu'en "Parisien" que le narrateur erre dans le Valois : le mot sonne comme un reproche ou en tout cas une différence, chez Sylvie, le père Dodu, le grand frisé.  L'épisode rural et vulgaire du souper autour du père Dodu rassemble les images enviées et pourtant dérisoires d'un quotidien sans nuages : simplicité grossière, idéal prosaïque du pâtissier, souvenirs de mots d'enfant ridicules.
    C'est ici que s'identifie le galant de Sylvie, ce grand frisé, frère de lait du narrateur, qui est donc comme un double affadi à qui pourtant sourit la réussite professionnelle et conjugale. Au moment où il ouvre les yeux sur cette simple réalité qu'il aurait pu deviner (le même phénomène se produit avec l'apparition fugitive puis insistante du jeune premier tout ridé aux côtés d'Aurélie), le narrateur n'a d'autre ressource que de regagner Paris en quête de la chance incarnée par l'actrice : si Adrienne n'est plus ("cela a mal tourné" dit Sylvie, énigmatique), si Sylvie est désormais perdue, peut-être Aurélie les réunira-t-elle?

 

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