Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]

Jours heureux à Auteuil

Deuxième partie — Chapitre 6 — Transcription du folio 126v

 

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Tacheté
                              rondelles*

sous l'avancée
à l'abri du toit
qui av
automnal

 
. . ciel . . .
                
  d'arbres
et les cimes du Bois
de Boulogne inégalement
jaunies par l'automne
se suivaient
s'étendaient
le ciel se succédaient
devant eux, en
mamelons inégaux
jusqu'au bord du
ciel pâle.

                                                     en plein air, sur le ht de l'escalier.
                  Quand                   par             sur l’

Presque toujours, ils se tenaient sous la varangue qui continuait la salle à
              quand qqfois  s'asseoir                              petit*
manger ou alors ils allaient au bout du jardin dans un petit
               d'une seule pièce                                                       avec avec
pavillon frais*, n’ayant pr tout meuble qu'un divan de toile grise, et une table
 la glace était noire. Les murailles           exhalaient une senteur
ronde peinte* en marbre. l'intérieur était humide on* sentait le moisi
piquetée* de taches
                          parlant [illis.]                          ou
et ils restaient là causant d’eux-mêmes, d’ des autres, de n'importe quoi
                                 qqfois         jalousies
avec un plaisir égal. par les fen persiennes fermées, les rayons du
                            Le soleil                                                                   grains
soleil tombant d’en haut, faisaient comme les cordes d'une lyre. Des atomes
Des points d'or
de poussière tourbillonnaient – elle coupait ces barres lumineuses avec sa
mille petites                         à l’infini dans  main
saisissait doucement
Il la prenait
Elle lui abandonnait sa main – inerte – Il contemplait l'entrecroisement de ses
                                                     la forme de ses ongles
 veines, les grains de sa peau, la forme de ses ongles. Chacun de ses doigts
                       qq chose*
était pour lui comme un une personne
                    bien plus qu'une chose presque une personne.
                                                                            un autre jour
Les
Elle lui abandonna
ses gants, un autre
jour son mouchoir

                                                                                   son mchr
Peu à peu la confiance augmenta. Elle lui fit cadeau de ses gants
                                                                      lui donna
Elle l'appelait Frédéric. il l'appelait Marie. adorant ce nom-là, disait-il,
                                                   disait-il
 qui semblait être fait tout exprès pr être soupiré dans l'extase Et qui amenait
à la pensée comme
à l'esprit des splendeurs de gloires mystiques, des nuages d’encens des
à l'esprit involontairement com                    avec
jonchées de roses.
Puis bientôt il se fixèrent d'avance les jours de ses visites. – & sortant
comme pr faire une course dans le village, elle allait à sa
rencontre sur la route.
 

Danielle GIRARD