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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Jours heureux à Auteuil
Deuxième partie — Chapitre 6 — Transcription du
folio 114r
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316. |
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un énorme
Il reconnaissait de loin sa maison à une touffe de chèvrefeuilles
tout un côté du toit du
couvrant d'un côté les planches du toit. car c'était une manière
de chalet suisse, peint en rouge avec un balcon extérieur. Il y avait
quatre vieux
dans le jardin quatre tilleuls, & au milieu, sur un tertre, un parasol
que soutenait un tronc d'arbre fourchu
de en chaume soutenu par un tronc d'arbre. Sous l'ardoise des murs,
que soutenait
vie ….[illis.] en paille*
une grosse vigne mal attachée, pendait de place en place, comme un
grille porte dure
câble pourri. La sonnette de la petite, un peu rude à tirer prolongeait
toujours
son carillon. & on était toujours longtemps avant de venir.
Chaque fois il éprouvait une angoisse une peur indéterminée.
la Bonne
Puis il entendait claquer sur le sable les pantouffles de Madame
d'autres fois 2 1
ou bien Me Arnoux, elle-même, se présentait. Un jour il arriva
devant
sur
derrière son dos comme elle était accroupie devant sur le gazon, à chercher
devant
sur
de la violette.
au couvent
L'humeur de sa fille l'avait forcée de la mettre en pension. Son gamin
passait l'après-midi dans une école. Arnoux tout entier a des
produiraient
plans projets d'entreprises qui rendraient bientôt des millions
de longs merveilleuses
faisait des déjeuners au Palais Royal, avec des gens d'affaire
Donc ….[illis.]….
avec Regimbart & l'ami Compain. Ils se trouvaient dans
ils se trouvaient
une sécurité complète.
Il était bien entendu qu'ils ne devaient pas s'appartenir. – Mais
du
cette convention qui les garantissait de tout péril, en leur
sur tout le reste tout
donnant plus de liberté sur le reste, facilitait leurs épanchements.
Elle lui dit son existence d'autrefois chez sa mère, sa dévotion
treize lorsqu'
vers douze ans, puis sa fureur de musique, quand elle chantait
douze
jusqu'à la nuit
seule dans sa petite chambre d'où l'on découvrait les remparts.
Il lui conta ses mélancolies au collège et comment ses
alors
rêves de gloire resplendissaient* sous un rêve d'amour quand
et comment alors dans son ciel
au fond de son ciel poétique resplendissait un visage de
femme |
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Danielle GIRARD |
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