Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]

Troisième partie – Chapitre 5 – folio 609-128v

Départ précipité des Arnoux

 

II.

 

Alors
Puis Alors i/Il courut chez Arnoux.
Le marchand n’était pas dans sa boutique. – mais il logeait toujours rue
Paradis. Car il possédait deux domiciles.
rue Paradis, le concierge jura que Mr Arnoux était absent depuis
         au soir
la veille. Quant à Madame, il ne savait rien. « Voyez vous-même ! »
                                                                                    & posa
Et Frédéric, ayant monté/a l’escalier comme une flèche, colla son oreille
                                        distinguer
contre la serrure. [Il crut entendre [des chuchottements].
     Enfin
on enfin on ouvrit.                                        et la
[illis.] Madame était partie avec Monsieur, & la b/Bonne ignorait quand
ils reviendraient. l/Ses gages étaient déjà payés. Elle-même s’en allait.
[L’antichambre était tout démeublé. la fenêtre n’avait plus de rideaux
& des papiers d’emballage trainaient par terre ] –
Tout à coup *on put distinguer* un claquement de porte se fit entendre
Mais le claquement d’une porte se fit entendre
                                                Frédéric
— Mais il y a qqu’un ! » [dit qqu’un]
    Oh !
—    non, Monsieur, c’est le vent ! » & comme il avait l’air d’en douter.
entrez vous-même, si vous ne me croyez pas »
Alors il se retira.
                                        une                     si brusque* était
N'importe. il y avait dans cette disparition si prompte, qqchose
                                                                    si brusque avait
d’inexplicable – [ils se cachaient sans doute.    prompte
                    étant
             comme* intime de Mignot
Mais Regimbart pouvait l’éclairer [puisqu’il était à la fois
                                                                         conduire
l’ami d’Arnoux et de l’autre] & Frédéric se fit mener
chez lui, à Montmartre. rue de l’Emp.
                                                                    vers le milieu
Sa maison se trouvait rue de l’Empereur, à l’endroit [illis.]
au pied [illis.]
    en face                                                                             à plaque
sous le moulin. Elle était flanquée d’un jardinet, clos par une grille
que couvre une pla         tôle    La                                            à plaques de fer
que recouvraient des plaques de fer. – une petite porte à un [illis.] relevait

coupaient*
un petit perron de
    décor*
trois marches
relevait sa façade
blanche.
& av

Il y avait un perron*                            [illis.] sa façade                par
Surmontait un perron de trois marches. il y avait* quatre fenêtres à chaque
avec* [illis.] [illis.]    relevait sa façade blanche.
         un petit                                                apercevait du trottoir
fen étage – & en passant sur le trottoir, on voyait par l’ouverture
            complètement                                        dont
des rideaux les deux pièces du rez-de-chaussée. – La première à droite était
un salon, [orné de trois psychés très hautes ] avec robes [illis.]
                                                                                    gde         obl
partout sur les meubles – & la seconde /n’avait/ qu’une table [illis.]
l’atelier où se tenaient . . .                                                         ovale
où travaillaient les ouvrières de Me Regimbart
travaillaient

 

SAWASAKI Hisaki