|
Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
–
folio
609-139v
Départ précipité des Arnoux
| |
II |
| |
Alors il chez
Frédéric courut Arnoux.
Le marchand
Arnoux n’était pas dans sa boutique. mais il logeait toujours rue Paradis
Car il possédait deux domiciles.
rue Paradis, le concierge jura que Mr Arnoux était absent depuis
ne pas au juste
la veille au soir, quant à Madame il [illis.] savait rien
— & Madame.
— Ma foi, je ne saurais rien vous dire. Voyez, vous-même.
ayant les e* comme une flèche, ... [illis.] ...
et Frédéric monté l’escalier en courant, donna un gd coup de sonnette
serrure &
puis colla son oreille contre la porte. Il crut entendre des bruits
même
des pas, & des chuchottements.
On ouvrit enfin !
— où est Madame ? elle Elle était & La Bonne
La bonne affirma* que Madame* était partie avec Monsieur. & qu’elle ignorait |
| Quand |
Qu’ils reviendraient. ses gages étaient payés & elle-même, s’en allait.
L’antichambre était tout démeublé, la fenêtre n’avait plus de rideaux]
de gros* s’appuya
des papiers d’emballage trainaient par terre – [Frédéric, se tenait sur le
des
seuil, plein de perplexités]
mais
Elle* Le claquement d’une porte, se fit entendre.
— Mais il y a qqu’un. » dit Fr.
monsieur
— Oh non, monsieur, c’est le vent ! » & comme il avait l’air d’en douter
Il eut un doute cependant.
— Bien sûr, est-ce que Madame est partie ?
qu’à [illis.]
— Mais* Monsieur n’a pas voir lui-même ! vous pouvez entrer si vous
Entrez-vous même si vous
ne me croyez pas. »
Alors il se retira.
sa prompte
N'importe ! il y avait dans cette disparition si brusque qqchose
d’inexplicable ?
d’étrange. Sans doute, ils se cachaient sans doute
Mais Regimbart pouvait l’éclairer, puisqu’il était tout à
Fr. conduire
la fois l’ami d’Arnoux & de l’autre & il se fit mener |
| chez lui |
à Montmartre. |
|
SAWASAKI Hisaki |
|
|