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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
610-23r
Rupture de Frédéric avec Rosanette
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Il arriva chez Rosanette avec le journal des petites affiches, le jeta
le journal des petites affiches
devant elle, sur la table — « lis donc »
... ... ... ... [illis.] ... ... ... ...
[illis.]
Après avoir lu, elle dit. « Eh bien. » avec un ton si [illis.]
un air tellement naïf
et une physionomie si tranquille, que Frédéric en fut exaspéré
— « Ah ! garde ton innocence ! »
reprit-elle
— Je ne comprends pas » dit Rosanette
— C’est toi qui la fais vendre !
— qui ?
— Me Arnoux !
Mais où est même
Elle relut l’annonce — « son nom ? n’y est pas »
— Ah! C’est son mobilier, prtant ! Tu le sais mieux que moi. »
— qu’est-ce que ça me fait » dit R.
Il se croisa les bras. continuation
suite
— ce que ça te fait !/? Mais tu te venges, voilà tout ! c’est la continuation
C’est la suite e tes manœuvres de tes persécution [illis.] !
de tes jalousies imbéciles*, de tes [illis.] [illis.] de tes outrages [illis.]
jusqu’à venir manœuvres
est-ce que tu ne l’as outragée, jusque chez elle ! [Ah! j’aurais dû
te mettre à la porte ! » il s’exaltait dans sa colère.]
l’[illis.] elle sainte
« toi chez elle tu une fille de rien ! la femme la plus pure
la plus sainte la plus charmante & la meilleure ! Tu tâches
Mais prquoi donc, misérable t’acharnes-tu à la ruiner ? »
de la ruiner
— Je n’y suis pr rien.
— ce n’est pas moi. je t’assure ! » |
— Moi ? |
— Tu te trompes je t’assure. pas
— allons donc ! comme si tu n’avais mis Sénécal en avant !
moi ? jamais de la vie !
— Je n’y suis pr rien
Depuis longtemps déjà tu es jalouse d’elle
était depuis
— tu mens ! » & il accumula les preuves. Elle seule
longtemps jalouse de Me Arnoux tu possèdes un
a intérêt à poursuivre les preuves. elle possédait un
condamn
jugement
contre son
mari.
contre son |
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SAWASAKI Hisaki |
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