Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]

Troisième partie – Chapitre 5 – folio 610-25r

Rupture de Frédéric avec Rosanette

 

VII

  Il arrive chez Rosanette, avec le journal des petites affiches dans sa poche – &
l’accuse.
      Elle nie.
Mais toutes les apparences sont contr’elle – Seule, elle a intérêt à les*
             les Arnoux. Elle a un jugement contre lui                          [illis.]
poursuivre. Sénécal s’est déjà mêlé de ses affaires - - et - - autres raisons – ..
        Elle nie – il ne la croit pas.                               cris
      Il Il fait retomber toute sa colère sur elle. Pleurs, crises*
                         de Rosanette – il reste insensible l’injurie, la maudit
protestation, serments. il n’écoute rien, ne croit à rien, & s’en va –

                    le                                                envoie une lettre où le prie
        Après son départ de Frédéric, Rosanette écrit à Desl ce qui
              disait

d’accourir tout 

de suite que c’est très important arrive  le soir* tout changé l’air triomphant
s’est passé& le prie d’accourir. – [Il revient* la voir, passe la nuit chez

Elle lui conte la rupture.
« — ce n’est que ça ! beau malheur
vraiment. »
Puis elle lui donne des détails
elle sait, – (car elle a été parler
aux domestiques de Fr. a fait
des démarches pr le ravoir)
qu’il va se marier à
Me Dambreuse.
Deslaurier

      la console. – passe la nuit chez elle                                     le matin
elle – (que le lecteur se doute qu’il la baise, ou va la baiser.) – puis s’en
                  Nogent
retourne à [illis.] – en lui disant qu’il ne sait pas quand il la reverra. – car
                         d’ici à peu, il y aura un gd changement dans sa vie.
                                                                   là-bas
      La première chose qu’il fait en arrivant à Nogent             il [illis.] Deslaurier*
                         qui sait                                                        &
        Rosanette [illis.] le mariage de Frédéric avec Me Dambreuse. Deslaurier le*
      c’est d’apprendre
dit aux Roque ; & Me Moreau confirme la nouvelle –
                  le mariage de Frédéric
      Vers la fin de novembre
        Un matin* de novembre* Me Dambreuse y entraîne Frédéric à
                                                            elle             une  celle
à l’Hôtel des commissaires-priseurs. ils cherchent la salle où se fait la vente des Arnoux
                                                                                certaine
– détail de tous les meubles rappelant des souvenirs. à Frédéric – plaisanteries
                                & vêtements  à Frédéric
de messieurs les amateurs. [Tout à coup, la Mle paraît. là*. L’initiative
       brocanteurs maniant les choses
                                     n’est pas
de la vente ne venait* pas d’elle, mais l’idée d’en profiter aussi, d’en
             bribe                               rupture de FrédéricΨ
tirer qq chose lui est venue après la départ de Deslaurier par*

  Par quels moyens de procédures
Ψ Comment cela peut-il se faire

les conseils de Deslauriers – En la voyant, il éprouve un gd mouvement
                                           dévisagent
        Les deux femmes se regardent – Me D. sourit & passe outre –
                                      Elle
de haine. – Me Dambreuse est légère, folâtre, plaisante –

& qui l’indispose contre les
rivales de Me Ar.

                         coffret
elle désire un petit d’argent, où elle suppose que Me Arn mettait les
                                                                                    Fr. ne veut
lettres de Frédéric. – Elle y tient, s’obstine, s’acharne – pas céder.
on s’échange des mots amers. – rupture froide & contenue
mais irrévocable.
 
SAWASAKI Hisaki