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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
610-28r
Rupture de Frédéric avec Rosanette
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[illis.], il déteste Arnoux. vos deux
s’accordent
s’est haines *s’étaient alliés*
Sénécal s’était déjà mêlé de ses affaires. Il n’était qu’un prête-nom.
deux
Pour qui* ... ... [illis.] ... ... sinon* leurs haines s’étaient
** lui* [illis.] ! Pr qui agissait-il, sinon pr elle ? Il avait des motifs
leurs haines s’étaient mêlés.
alliés, car* lui aussi il détestait
j’ai vu tu as
de haïr Arnoux. « sa joie quand *il a* gagné ton procès pr le
caolin. le nieras-tu, celui-là ! »
— Je te jure ma parole. & par leur
alors cita il
— Je la connais ta parole! » et Frédéric lui rappela ses amants, dit
avec tellement
leurs noms, – cita d/les détails, & des circonstances/iés tellement vraies qu’elle |
que
cela t’étonne !
jusqu’à présent |
Rosanette se reculait de lui parce que j’ai jusqu’à présent mais*
pâlissait/ante. « jusqu’à présent j’ai bien voulu fermer/é les yeux, – aujourd’hui
tu me croyais aveugle parce que je je fermais les yeux
d’une femme de ton espèce
J’en ai assez ! on ne meurt pas pr les trahisons de tes pareilles |
détrompe-toi ! |
j’en ai assez – s’en écarte
deviendront trop monstrueuses on n’a rien faire
Mais quand elle arrivent à être* de la cruauté*, on s’en écarte avec
que de s’écarter. voilà tout car s’en va.
comme ce que
horreur car ce serait s’abaisser de les punir ! [J’aurais bien
avec horreur
envie de te battre, cependant je te méprise*] !
Rosanette pleurait, en se tordant les bras.
Mon dieu
— « Mon
— Mon dieu ! qu’est-ce donc qui l’a changé ?
— pas d’autre que toi-même ! » |
tant
Cet excès* |
d’injustice la Elle grinça des dents, levant les épaules
Elle se révolta. contre son* injustice. «
Comme tu [illis.] m’assommer toujours
Quand *** tu finis* d’emb de m’embêter
Ah ! tu m’embêtte toujours avec Me Arnoux.
dit quelle rage qui
Il reprit lentement
Frédéric, froidement - - - reprit R.
— « Je n’ai jamais aimé qu’elle – » reprit Ros
[illis.]
*tout en* [illis.]
Rosanette en ricanant « ça prouve ton bon goût ! une
âge* mûr
fem personne d’âge à être gd-mère ! la peau couleur de réglisse,
si* gds,
la taille épaisse, ridée*. de gds yeux, comme les soupiraux
eh bien
et n’importe*
de cave, mais* vides comme [illis.] eux mais ça te plaît
Puisque |
eh bien ! |
va la rejoindre. » |
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[SAWASAKI Hisaki] |
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