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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
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folio
610-27r
Rupture de Frédéric avec Rosanette
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463 |
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une* le sai*
Alors la/une fureur l’emporta. ses mains tremblaient.
as *
— « tu mens ! tu mens ! misérable ! tu es jalouse d’elle ! tu possèdes une condam-
-nation contre son mari. Sénécal s’est déjà mêlé de tes affaires. Il déteste
Arnoux ! vos deux haines s’entendent ! J’ai vu sa joie quand tu as gagné
ton procès pr le caolin ! Le nieras-tu, celui-là ? »
— Je te donne ma parole..
Ah !
— Oh ! j/Je la connais ta parole ! » & Frédéric lui rappela ses amants avec
des détails circonstanciés, Rosantette, toute pâlissante, se reculait –
« Ah, « cela t’étonne ! Tu me croyais aveugle, parce que, je fermais les yeux ? – J’en
ai assez, aujourd’hui ! On ne meurt pas pr les trahisons d’une femme de ton
espèce. Mais quand elles deviennent trop monstrueuses, on s’en écarte [ avec
horreur ] ce serait se dégrader que de les punir. ».
se tordait
Elle pleurait, en se tordant les bras :
mon dieu
— « Mon Dieu, qu’est-ce donc qui l’a changé ?
— « Pas d’autre que toi-même ! en pleurant
en [illis.]
— « Et tout cela pr Me Arnoux » s’écria Rosanette en ... ... [illis.] ... ...
en pleurant
Il reprit, froidement :
— « Je n’ai jamais aimé qu’elle »
à s’arrêtèrent [
à* cette insulte arrêta* ses larmes, *tout à coup* – & s’efforçant de rire*
— ça prouve ton bon-goût ! une personne d’âge mûr ! le teint couleur de
réglisse, la taille épaisse, des yeux gds comme des soupiraux de cave & vides
Eh bien
comme eux ! Eh bien, puisque ça te plaît, va la rejoindre. »
[ ]
— C’est Frédéric tourna le dos. en ... ... [illis.] ... ...
— « C’est ce que j’attendais ; merci ! » |
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SAWASAKI Hisaki |
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