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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
610-36v
Rupture de Frédéric avec Rosanette
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Sénécal s’est déjà mêlé de tes affaires ! Il déteste Arnoux. Vos deux haines
s’accordent. J’ai vu sa joie quand tu as gagné ton procès pr le caolin.
le nieras-tu, celui-là ?
— Je te donne ma parole - -
par par ses
— Je la connais, ta parole ! » & Frédéric lui rappela ses amants, avec des
nombreux
détails **ant circonstanciés que* Rosanette toute pâlissante, se reculait/a |
il s’exaltait dans sa colère |
ses lèvres tremblaient
Ah « cela t’étonne ! tu me croyais aveugle, parce que je me fermais les yeux –
mais* aujourd’hui
Aujourd’hui j’en ai assez. On ne meurt pas pr les trahisons d’une femme
mais
de ton espèce ! Seulement quand elles deviendront* trop monstrueuses, on s’en
**
écarte avec horreur ! ce serait se dégrader que de les punir ! je ne lui* [illis.] punir*
Elle elle se t
Rosanette pleurait, en se tordant les bras
— Mon Dieu, qu’est-ce donc qui l’a changé ? exaspérée de son
injustice
[illis.] il des
— pas d’autre que toi-même ! en le ... ... [illis.] ... ...
— Et tout cela pr Me Arnouc » s’écria Rosanette, en* [illis.] de nouveau [illis.]
*Tant d’injustice la révolta.*
*Tant d’injustice révolta.* & ... ... ... ... [illis.] ... ... ... ...
mais*
— Ah ! quelle rage que de m’assommer toujours avec Me Arnoux !?
reprit tout à coup
Il dit, froidement subitement & s’efforçant de rire |
son* Cette insulte suprême*
cette dernière insulte arrêta |
— « Je n’ai jamais aimé qu’elle ! subimt*
tout à coup ricanemt
ses larmes & avec [illis.]
... ... ... [illis.] ... ... ... en ricanant
— Ah Ça prouve ton bon goût. » reprit Rosanette & une personne d’âge mûr
Oh ! le teint
la peau 2 1
les yeux couleur de réglisse, la taille épaisse, des yeux gds comme des
eux !
soupiraux de cave, & vides comme ceux* – Eh bien, puisque ça te
plaît, va la rejoindre ! »
Frédéric tourna le dos, en murmurant
— c’est ce que j’attendais ! merci ! |
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[SAWASAKI Hisaki] |
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