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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
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610-32r
Rupture de Frédéric avec Rosanette
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Rosanette demeura immobile, stupéfiée par ces façons extraordinaires. Elle laissa
même la porte se refermer. Puis, d’un bond, le rattrapa dans l’antichambre
& l’entourant de ses bras.
je t’aime
— Mais tu es fou ! tu es fou ! C’est absurde ! Je t’en prie »
insensible
Il restait froid comme une statue ; Elle le suppliait — « mon Dieu !
froid
Je t’aime ! au nom de notre pauvre petit enfant ! »
dit Frédéric
— « Avoue que c’est toi qui a fait le coup ? » dit Frédéric.
Elle protesta encore, de son innocence.
— tu ne veux pas l’avouer ?
— Non.
[& pr toujours
— Eh bien, adieu & pr toujours.
[**
— Écoute-moi !
Frédéric
Il se retourna :
[illis.] [illis.]
— Pourquoi* « si tu me connaissais mieux, tu saurais que ma décision est
irrévocable. »
Elle [illis.] (avec orgueil,) en levant la tête
— Oh ! oh ! tu me reviendras.
— Jamais de la vie ! » & il claqua la porte, violemment.
qu’elle avait besoin de lui tout
Rosanette de suite.
Elle [illis.] écrivit à Deslauriers *le soir* tout de suite, qu’il*
[illis.] [illis.]
le billet. un soir
Il arriva cinq jours après, un soir, & quand elle eut conté l/sa rupture
— « ce n’est que ça ! beau malheur ! »
Elle avait cru d’abord, qu’il pourait lui ramener Frédéric –
mais à présent, tout espoir était perdu – car* elle avait appris par
prochain
son concierge, son futur mariage avec Me Dambreuse – |
pourait |
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[SAWASKI Hisaki] |
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