Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]

Troisième partie – Chapitre 5 – folio 610-39r

Mme Dambreuse entraîne Frédéric à la vente aux enchères

 

XII

N - - ce ne doit pas être amusant
Non, un tour seulement. J’ai qq chose à voir. » & par lâcheté n’osa manifester sa répugn
                                                                                                                       ne dire plus (1)

Me Dambreuse - - -

redoublait de gentillesse
                                                 & un jour qu’elle/ils se promenaient ensemble
                                                          d’entrer par*
en voiture, elle lui proposa de s’arrêter*  par distraction

Le 1er décembre, Me Dambreuse traîne Frédéric à l’hôtel des
Commissaires- Priseurs, rue Rossini.
(2)
Dans la cour couverte
voitures.
                                                         C’était le 1er décembre  devait faire
                                                   Il sait que c’est le jour où on fait la
         Frédéric se rappela la date sur le seuil. M  même
vente de Me Arnoux, mais ... ... [illis.] ... ... par lâcheté* s’y laisse
                                                  ... ... ... [illis.] ... ... ...
                            le no de

conduire*
. – Elle cherche la salle – ils y arrivent.
vestibule – foule - escaliers
                      salle A & du public
Aspect de la vente : énumération & description de tous les meubles, vêtements
B. fenêtre d’atelier au fond, le
jour venant d’en face.
gradins de collège contre les murs
une table une longue table où
sont déjà assis, des femmes & des
hommes sordides. qquns avec
des sacs, bonnets grecs*.
& objets ayant appartenu à Me Arnoux – chaque chose rappela des souvenirs
à Frédéric. plaisanteries des amateurs. Les brocanteurs manient & retournent
tout cela. Bruit des pas, tapage des portes – air étouffé de la salle
elle avait formé opposition
entre les mains de l’officier
ministériel chargé de la vente
                              Ψ
– ce qui devait rappeler*
plutard au partage du produit de la vente
Sa toilette & son air.
                                                                                                                 n’était
         Tout à coup, Rosanette paraît. – L’initiative de la vente n’est
                après la rupture de Frédéric  était
pas d’elle. mais l’idée d’en profiter, lui est venue après la rupture de
Frédéric. Par quels moyens de procédure, ça peut-il se faire ?
En la voyant, Frédéric éprouve un mouvement de haine – Ses
soupçons se trouvent confirmés
                                                          pr se toucheant presque
Les deux femmes se reconnaissent, & se dévisagent. Me Dambreuse
sourit & passe outre, déd dédaigneusemt.
                                                        fait des remarques
Elle est légère, folâtre, enjouée – on met sur la table

Ψ

le petit coffret d’argent, déjà connu. Le décrire minutieusemt.
Frédéric en le revoyant, se sent le cœur remué, attendri.
Me Dambreuse désire l’acheter.
Frédéric tâche d’ab* de l’en dissuader.
— quelle idée ! ce n’est pas curieux ! » il dénigre l’objet - - - -
Me Dambreuse, au contraire
                     Elle le trouve joli
                                    et pendant ce temps-là le
commissaire le vante le coffret, fait le boniment
         Elle
 
SAWASAKI Hisaki