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L'Éducation sentimentale

La sensualité de Frédéric

Son regard sur les êtres qui l'attirent
Sa perception sensorielle et sensuelle de l’espace qui l’entoure

     
Analyse des extraits Édition Chapitre
15 septembre 1840. Éblouissement de Frédéric quand il voit Mme Arnoux pour la première fois. 40 I, 1
Splendeur de sa peau, séduction de sa taille, finesse de ses doigts. 40-41 I, 1
Ombre sur ses cils, bruit de son médaillon contre son assiette. 42 I, 1
Mme Dambreuse dans son coupé bleu. Couleurs et parfums d’élégances féminines. 55-56 I, 3
Les rues de Paris à la nuit tombée. Lumières, reflets, brume. 59 I, 3
Frédéric ne supporte pas le contact de la main d’Arnoux sur son visage. 77 I, 4
Les épaules de Mme Arnoux. Ses cheveux caressant sa peau blanche. 82 I, 4
Mme Arnoux chante. Rythme et modulations de la mélodie. Son attitude, inflexion de sa tête, sa poitrine, son cou, amplitude de sa voix de contralto. 83 I, 4
Au contact de la main de Mme Arnoux, Frédéric éprouve comme une pénétration à tous les atomes de sa peau. 83 I, 4
Frédéric se regarde dans la glace et se trouve beau. 84 I, 4
Frédéric rêve d’habiter un palais moresque. Douceur des divans de cachemire, murmure d’un jet d’eau. 88 I, 5
L’atelier de Pellerin. Menus bruits des souris et du poêle, écaillures du mur, poussière comme des lambeaux de velours. 88-89 I, 5
Frédéric contemple Mme Arnoux. Son grain de beauté, ses bandeaux, ses ongles. Le bruit de sa robe, son parfum. 89 I, 5
Frédéric au bras de Mme Arnoux qui fait des courses. Puanteur du brouillard. Douceur du contact. Forme de son bras, petite main gantée, marche oscillante sur le pavé glissant. 101 I, 5
Retour de Saint-Cloud dans la nuit. Parfums des jardins aux odeurs amollissantes. Les plis de la robe de Mme Arnoux. 117-118 I, 5
Sur les boulevards au coucher du soleil. Forme des nuages, pluie d’arrosage sur la poussière, fraîcheur inattendue, émanations des cafés, reflets dans les glaces, mollesse et lassitude des chairs féminines par temps de grandes chaleurs. 120 I, 5
Frédéric à Nogent se laisse séduire par les délicatesses du foyer maternel, un lit plus mou, des serviettes sans déchirures. 124 I, 6
Nostalgie des odeurs et des bruits de Paris, du timbre de la voix de Mme Arnoux, de la lumière de ses yeux. 124 I, 6
14 décembre 1845. À son retour de Nogent, Frédéric savoure la fraîcheur de la Seine et le bon air de Paris. 135 II, 1
Arrivée au bal costumé de Rosanette. Les lumières, les tissus, les couleurs, les sons de l’orchestre. 146 II, 1
Les quadrilles. Pulvérulence lumineuse, molles senteurs de femmes. 148 II, 1
Mouvement giratoire des danseuses, vertigineux, qui produit une sorte d’ivresse. 151 II, 1
Rêve après le bal : mouvement continuel des femmes, leurs épaules, leurs reins, leurs mollets. 158 II, 1
Frédéric observe Mme Dambreuse. Sa peau mate, ses cheveux tirebouchonnés, ses yeux, ses gestes délicats, ses mains, sa robe puritaine. 160-161 II, 2
Un rayon de soleil dans la nuque de Mme Arnoux. Sa peau ambrée. 164 II, 2
Les yeux noirs de Mme Arnoux, ses paupières, la bonté infinie dans ses prunelles 165 II, 2
Les poses de Rosanette devant le feu. Sa toilette devant Frédéric, son rire, ses dents, ses yeux et sa beauté lui fouettent les nerfs. 174 II, 2
Mme Arnoux fait de la couture. Ses mouvements d’une majesté tranquille, ses petites mains, sa voix sourde aux intonations caressantes. 174 II, 2
Les manifestations de joie de Rosanette. Ses jolis yeux tendres, sa bouche humide, ses bras nus, les fermes contours de son corps. 177 II, 2
Les femmes dans le boudoir de Mme Dambreuse. Scintillements, lumière, éclat doux des bijoux. Le parfum des femmes, leur bouche, leurs dents, leurs épaules. 189 II, 2
Frédéric regarde Mme Dambreuse. Sa bouche, ses narines, sa grâce particulière, ses boucles, son front couleur d’agate. 189 II, 2
Mme Arnoux pleure. Jamais elle ne lui avait paru si captivante, si profondément belle. Son souffle, ses yeux. Frédéric se retient pour ne pas la saisir dans ses bras. 196 II, 2
Visite de Mme Arnoux chez Frédéric. Sa fourrure donne envie de passer les mains dessus, et ses longs bandeaux attirent les lèvres.  213 II, 3
Frédéric surprend Mme Arnoux en train de se coiffer. Sa posture devant la glace, sa taille, ses yeux, le bruit de sa robe lui donne envie de la couvrir de baisers. 221 II, 3
Frédéric est troublé par le parfum d’iris d’une lettre de Rosanette. 228 II, 3
Avril 1847. Paris après la pluie. Les moires sur l’asphalte, le parfum d’un magnolia. 236 II, 4
Au Café Anglais, Rosanette mange une grenade. Les lumières et les couleurs sur sa peau, ses yeux et ses lèvres, jettent des désirs fous au cœur de Frédéric. 239 II, 4
Mme Dambreuse dans un fauteuil à bascule, comme une œuvre d’art pleine de délicatesse Les manches à crevés de sa robe lilas, d’où s’échappent des bouillons de mousseline. Harmonie entre le ton de l’étoffe et la nuance de ses cheveux. 261 II, 4
Visite de la Vatnaz. Sa toilette, son odeur de patchouli, sa taille aux ondulations de panthère provoque en Frédéric un désir de volupté bestiale. 280 II, 6
Août 1847. Jours heureux à Auteuil. Odeurs, jeux de lumière, les mains de Mme Arnoux. 296 II, 6
Mme Arnoux arrive à sa maturité. Vêtement large, mollesse de ses attitudes, profondeur de son regard, épanouissement de sa beauté. 296  
Juin 1848. Dans la forêt de Fontainebleau. Silence, ivresse tranquille, chant des oiseaux, harmonie entre Rosanette et la nature. 348 III, 1
Dîner à l’auberge. Le visage de Rosanette, son nez, ses lèvres, ses yeux, ses épaules, ses mains. 349 III, 1
Frédéric éprouve une jouissance inexprimable à écouter le grincement de la chaîne d’un puits. 349 III, 1
Gestes de tendresse, Frédéric découvre en Rosanette une beauté toute nouvelle. 349 III, 1
La chambre de Mme Dambreuse.  Odeur indéfinissable, émanation des choses délicates qui l’emplissent. 396 III, 4
Fin mars 1867. Au bras de Mme Arnoux dans les rues de Paris. Jeux de lumière et d’ombre, mouvement, foule et bruit. 438-439 III, 6
Déclaration d’amour à Mme Arnoux. Métaphore du clair de lune, musique de sa voix et splendeur de ses yeux. 440 III, 6
     
Danielle Girard