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L'Éducation sentimentale

L'art et les artistes

Pellerin, le peintre : Ses recherches – Ses théories – Ses réalisations – Ses échecs
  Delmar, le comédien : Ses poses – Ses cabotinages – Ses ambitions
 

     
Pellerin, le peintre    
Analyse des extraits Édition Chapitre
Pellerin lit tous les ouvrages d’esthétique pour découvrir la véritable théorie du Beau, et pouvoir ainsi faire des chefs-d’œuvre. 71-72 I, 4
Tourmenté par des convoitises de gloire, il s’épuise en expérimentations, discussions, croyance aux systèmes, désir de réforme en matière d’art. À cinquante ans n’a produit que des ébauches. 72 I, 4
Dans son atelier, on voit des tableaux aux structures inachevées et incompréhensibles. Pellerin disserte ses œuvres de jeunesse et dogmatise sur Phidias. 72 I, 4
Il est servi par une vieille femme en haillons, dîne à la gargote et vit sans maîtresse. 72 I, 4
Il a une haine contre le commun et le bourgeois, et une religion pour les maîtres. 72 I, 4
Pellerin se livre à des travaux clandestins et des pastiches de grands maîtres pour Arnoux. Comme ces travaux l’humilient, il préfère les taire. 76 I, 4
Pellerin est plus sensible à la gloire qu’à l’argent. 80 I, 4
Il s’emporte contre le réalisme qui dénote la bassesse contemporaine. 81 I, 4
Querelle entre Pellerin et Sénécal autour d’une lithographie représentant la famille royale. Sénécal pense que L’Art doit exclusivement viser à la moralisation des masses tandis que Pellerin s’intéresse à leur exécution pour produire les chefs-d’œuvre. 86 I, 5
Pellerin juge que l’art n’a jamais été plus pitoyable que sous la Révolution. 86 I, 5
Pellerin se montre à tous les événements dont les journaux doivent rendre compte. 88 I, 5
Pour Pellerin, la femme est une créature inférieure dans la hiérarchie esthétique. 91 I, 5
Pellerin offre à Mme Arnoux un fusain, représentant une espèce de danse macabre, hideuse fantaisie d’une exécution médiocre. 113 I, 5
Pellerin se dispose à faire un grand tableau figurant le Génie de la Révolution. 119 I, 5
L’art, la science et l’amour sont les trois faces de Dieu selon Pellerin. 123 I, 6
Pellerin expose les progrès qu’il a fait en art : il ne travaille plus sur la Ligne, ne cherche plus la Beauté et l’Unité, mais le caractère et la diversité des choses. 149 II, 1
Il est indigné contre les dégradations faites aux œuvres du musée de Versailles et du Louvre. 169 II, 2
Refusé depuis vingt ans à tous les Salons, il est furieux contre le Pouvoir et veut la création d’une chaire d’esthétique. 169 II, 2
Pellerin saisit avidement la proposition de faire le portrait de Rosanette qui devrait le poser en grand homme, être son chef-d’œuvre. 179 II, 2
Il décide de s’inspirer de Titien et de Véronèse pour peindre Rosanette en Vénitienne. 179 II, 2
Pellerin plante le décor pour la première séance de pose. 180 II, 2
En proie au doute, Pellerin retouche constamment son tableau mais n’en est pas satisfait. 241-242 II, 4
Pellerin a été refusé au Salon. Il cherche à vendre son tableau mille écus auprès de Rosanette, d’Arnoux et de Frédéric. Tous refusent. Il se brouille avec Frédéric. 242 II, 4
Dernier état du portrait de Rosanette, seins découverts et cheveux dénoués. Pellerin l’a fait exposer dans une vitrine de marchand de tableaux pour contraindre Frédéric au paiement. 260 II, 4
Sous la pression de Deslauriers, Frédéric achète pour 500 francs le tableau de Pellerin, qu’il trouve abominable. 290-291 II, 6
Pellerin est à la tête d’une délégation d’artistes peintres qui vient réclamer au gouvernement la création d’un Forum de l’Art. Il pourra ainsi décorer les monuments gigantesques qui vont couvrir Paris et a déjà commencé une figure de la République. 318 III, 1
Chez Dambreuse, Frédéric aperçoit un tableau de Pellerin représentant la République, ou le Progrès, ou la Civilisation, sous la figure de Jésus-Christ conduisant une locomotive dans la forêt vierge. 322 III, 1
Au Club de l’Intelligence, Pellerin tente sans succès de parler de l’Art et de ses tableaux. 328-329 III, 1
Son échec au Club de l’Intelligence a modifié les opinions de Pellerin. Il comprend que Dambreuse ait caché sa toile révolutionnaire. 362 III, 2
Chez Dambreuse, Roque interpelle Pellerin au sujet du portrait de Rosanette.   III, 2
Pellerin accepte de peindre l’enfant mort de Rosanette mais refuse d’en faire un portrait réaliste. Il cherche à en peindre l’esprit. 420 III, 4
Sans aucune émotion pendant qu’il peint, Pellerin discourt sur les grands peintres. 420-421 III, 4
Le portrait du petit mort, par le choc des couleurs, est devenu une chose hideuse, presque dérisoire. 426 III, 4
Pellerin, après avoir donné dans le fouriérisme, l’homéopathie, les tables tournantes, l’art gothique et la peinture humanitaire, est devenu photographe. On le voit représenté sur tous les murs de Paris. 442 III, 7
Delmar, le comédien    
À l’Alhambra, Delmas profite de l’enthousiasme du public pour « gémir » une romance intitulée le Frère de l’Albanaise. 106 I, 5
Delmas / Delmar dont la gloire est croissante a perfectionné son nom d’artiste et a quitté le bastringue pour le théâtre où il débute dans Gaspardo le Pêcheur. 152 II, 1
Il prend des poses pour fasciner les dames. 152 II, 1
Le cabotin a une mine vulgaire, il traite de haut acteurs et poètes, et emploie des mots prétentieux qu’il ne comprend pas lui-même. 152-153 II, 1
Delmar joue toujours le même rôle : celui de courageux redresseur de torts. Sa biographie le dépeint comme un saint, ce qui lui assure la gloire et la vénération des Parisiens. 203 II, 3
Mlle Vatnaz classe Delmar parmi les sommités de l’époque. C’est le génie même de la France, le Peuple. 281 II, 6
Delmar se porte candidat aux élections de la Seine. Il se considère comme l’incarnation, l’idéal du Peuple et prétend pouvoir réduire une émeute à lui tout seul. 323-324 III, 1
Dans les assemblées publiques, il prend des poses qui mettent en valeur son profil. 324 III, 1
Au Club de l’Intelligence, Delmar s’étend sur la mission civilisatrice du comédien et vote pour la réforme du théâtre, foyer de l’instruction nationale. 329 III, 1
Dans un raout artistique organisé par la Vatnaz, Delmar, sérieux comme un pontife, déclame une poésie humanitaire sur la prostitution. 381 III, 3
     
Danielle Girard