Tous les extraits sont tirés du dossier de Bouvard et Pécuchet , Bibliothèque Municipale de Rouen 226 4
⚈ f o175
Louis Tirel, La République dans les Carrosses du roi, Paris, Comon, 1850.
(Louis Tirel ex-contrôleur des équipages de S.M - 3 e édition 1850).
- voir journal de la gendarmerie Nos de juin et juillet 1850 sous le titre de «La garde municipale pendant les journées de février»
- Selon le journal de la gendarmerie, les municipaux du Château d’eau furent massacrés jusqu’au dernier (voyez Garnier-Pagès)
- 12 voitures étaient prêtes - à peine les deux premières furent-elles dehors que force fut de refermer la porte. une troupe armée accourait en désordre pour s’introduire dans la cour des écuries. - une bande de 25 hommes fait feu à l’entrée de la rue de Rohan sur les voitures du roi. Hairon, piqueur, est tué l’assassin s’empare de son chapeau galonné - l’auteur de l’assassinat est connu et n’a pas été poursuivi. il eut une place de gardien de musée au Louvre
- une femme, portant sur sa [sabre] < robe > sabre et giberne et coiffée d’un képy {sic} militaire s’acharna contre la berline la Saverne , en brisa les glaces à coup de crosse de fusil, détruisit les armes à coups de baionnette. - puis la voiture bourrée de paille, [elle] et allumée elle s’élança sur le siège du cocher et « ses satellites s’attelant au timon de la voiture en feu quittèrent la Cour des écuries en hurlant des chants de triomphe.» l’intérieur seul brûla. elle fut jetée à l’eau au pont des S ts Pères
- 25 voitures furent détruites dont le prix total d’achat montait à 196,513 francs.
- Plus de 200 autres voitures remisées sous la bibliothèque du Louvre, sans la rue du Doyenné, aux Pyramides, au Roule, au parc Monceau, ne furent pas découvertes
- On a recueilli aux tuileries et au Palais-Royal 25 mille kilogrammes de fragments de glaces et de cristaux. Dix tombeaux de débris de porcelaines de Sèvres.
- Drame des tuileries après la révolution du 24 février 48 - brochure par S t Amant négociant en vins, capitaine en 2 e à la I ère légion de la garde nationale redacteur du Palamède, journal d’échecs. - Mr St Amant s’installa aux tuileries
- pendant la 1ere heure, pas de pillage. «aux caves» deux barils de rhum dans l’appartment du Prince de Joinville - les pertes éprouvées par les personnes attachées au service du roi s’élèvent à plus de 500,000 francs.
- dans les combles, des femmes mirent des robes de soie et des dentelles par-dessus leur haillons. - d’autres remplissent leurs poches de brocarts ou de franges d’or. Dans l’ancien vestibule du roi, sétablit une Déesse de la Liberté trônant la pique à la main sur les monceaux de vêtements
⚈ f o175v
La République dans les Carosse du roi (suite)
- Les appartemens du duc d’Orléans restés intacts
- Le trône jeté par la fenêtre, porté sur la Bastille et brûlé au pied de la colonne de juillet - lorsque les tapissiers vinrent pour enlever le dais, les blessés se jetèrent dessus et s’en firent des calottes rouges. Les portraits de Soult et de Bugeaud lacérés. 600 fusils déposés près de l’horloge disparurent. On respecta les portraits des Princesses, du duc de Wurtemberg et de Joinville
- On fit venir 100 lits Val de Grâce pour les malades.
- Un garçon lampiste meurt pour avoir avalé un diamant. - conduit à S t Germain l’Auxerrois avec les honneurs militaires.
- Les malades de février y restèrent jusqu’au 21 Juin 1848. quinze jours plus tard on y mit les blessés de juin qui y restèrent jusqu’aux premiers jours de septembre.
- au Palais Royal, 7 barriques furent mises debout, défoncées et vidées - 12 mille bouteilles enlevées par les soupiraux. des tableaux de gros, Girodet, Vernot, Géricault perdus.
- Le citoyen Vilain installa le club des Droits de l’homme dans le salon du Palais-Royal. Une barrique tirée de la cave était dans les appartements. autres clubs: le club républicain du 2 e arrondissement présidé par Maillard. club central président {?}, club des clubs = Hulode
- l’État-major de la garde réublicaine les délogea.
- envahissement du Château de Neuilly. - orgie avec des femmes de S t Lazare incendie - id. au château de Villers, propriété du Prince Murat puis du duc d’Orléans et du duc d’Aumale.
- Le sacristain de S t Germain l’Auxerrois, Villemet. (p.170) vient aux Écuries avec une bande, (la nuit du 25) pour boire et manger. - apaisé par une promesse de 150 francs.
- Louis-Philippe avait eu d’abord 300 chevaux puis 380. Louis 18 900, Charles X 950, Napoléon 1650.
- «C’est nous qu’est les princesses» mot d’une ancienne blanchisseuse < dont le mari était ministre se carrant dans une loge royale.
⚈ f o179
Histoire de la Garde Républicaine par Alphonse Ballydier. 1848.
- 500 hommes sous le commandement de Lagrange , pendant la nuit du 24 au 25 ont préservé du pillage les archives et la bibliothèque. Rey fut nommé à sa place
- Armant Marrast les organisa . il remplaça la blouse bleue et le pantalon garance par une capote à revers bleus ou rouge avec passe–poil rouge, patte blanche et macaron rouge de chaque côté du colet. épaulettes rouges à torsades blanches, aiguillettes rouges, pantalon bleu avec une large bande rouge, un bicorne d’après le modèle de 93, et orné d’une flamme rouge.
[…]
⚈ f o181
Histoire de l’Armée et de tous les Régiments terminée par Jules Du Camp (= Jules Leconte) et Brahant t. IV (1850)
- 24 février 4 cents mille pavés arrachés, 4 mille arbres renversés 56 corps garde [39]<77>00 appareils à gaz. - 250 bancs, < et > volets, auvents, barriques, omnibus, voisines , tessons de verre etc.
- quantité d’objets [pris] encombrants pris chez les épiciers.
- barricades dans tout le quartier Latin. - celui du [{?}] Carrefour Bussy, étant une véritable forteresse.
- à mesure que les colonnes s’armaient, ils prenaient la direction des tuileries
- barricade au coin de la rue de Valois - puis on monta dans le Palais-Royal
- Prise des Tuileries.
- sur le registre des visiteurs Étienne Arago s’inscrivit. beaucoup d’autres imitèrent cette plaisanterie
- un homme du peuple s’assoit sur le trône et proclame la République.
- le général Piat, à la tête de 8 mille hommes prit possession de l’hôtel de ville au moment où M r de Rambuteau s’en retirait. M r Fremelaise {?}, écrivain napoléonien servant d’aide de camp au général Piat.
- 29 décret qui abolit les titres de noblesse.
- qui engage l’archevêque de Paris à substituer «républicains» à «Regence (?)»
- Drapeau rouge. - Le drapeau blanc date de ch. VII.
- Les trois couleurs symbolisent au contraire la différence des classes.
- 26. incendies de Neuilly - et du château de Rothschild à Surennes. - des ponts d’Asnières, Beson, Chaton {?}
- 27. proclamation de la République au pied de la colonne de juillet. - un détachement de la garde nationale à cheval
- élèves de l’école d’Etat-major - gardes nationaux et citoyens - jeunesse des écoles.
- Lamartine revient dans un cabriolet de régie qui a emmené un Ministre
- Dans l’Univers «il n’y aura pas de meilleurs et de plus sincères républicains que les Catholiques français»
[…]
⚈ f o183
Fastes [de la] <des> Gardes nationales de France Alboize et Charles Elié 1849. t 2.
- 24 février aux Fenêtres du Palais-Royal, comme tirailleurs une centaine de gardes nationaux de la 3 e et 4 e lignes sur la Place du Palais royal parmi les personnes qui entourait Lamoricière, Brunot professeur à Henri IV.
- Le capitaine Dunoyer et M r Christian Hoch sauvent les municipaux qui occupent la salle du trône 52.
- au pied de la façade du côté du jardin, - énorme bûcher. le feu sape la muraille. les flammes dépassent le 1 er étage. M r Lançon, décoré de juillet arrête l’incendie. et sauve ainsi le château, 53.
- Pendant que le gouvern{ ement } provis{ oire } s’installait à l’hôtel de ville la 1 ère compagnie du 3 e bat { aillon } . de la 3 e légion prenait possession de l’hôtel des postes.
- Le service des postes ne fut pas interrompu. grâce au zèle de cette compagnie.
[…]
⚈ f o185
Journées illustrées de la Révolution
- Le 21 février au soir - [agit { ation } ] empressement autour des stations de journaux qui ont leurs lanternes allumées. Quelques-uns se vendent 1 2 et 3 fr. quelques jeunes gens montés sur les chaises du Café de Paris lisent tout haut la Patrie. 1
- le 22. grands nuages balayés par le vent d’ouest. vers 10h. une population nombreuse descend bras dessus les quartiers éloignés et roule par les quais, les boulevards et la rue S t Honoré vers la Place de la Concorde où des atroupements immenses sont formés. Pas un sergent de ville, pas un uniforme.
- La députation des écoles est rencontrée par des ouvriers à la hauteur de la rue Duphot - se porte rue de la ferme chez Odillon Barrot. - puis aux affaires étrangères où elle est repoussée - - De là elle se dirige vers la chambre.
- Du haut du quai Voltaire on voit une brume ardente. ce sont les chaises et les barraques des Champs Elysées qui brùlent et dont la lueur se réflète sur l’arc de Triomphe.
- 23f{ évrier } Malgré la pluie qui tombe à torrents le peuple dresse partout des barricades
- Quand le cabinet est dissous, fureur des députés ministériels. ils s’écrient que le roi a commis une lâcheté.
- 24 A la prise des tuileries un homme fume sa pipe sur la balustrade d’une fenêtre «parce qu’en 1830 j’ai déjà fumé à la même place. le soir bal. au piano du duc de Nemours.
- 4 gouvernements provisoires 1 à la chambre des députés 2 dans les bureaux du National
- 3 dans une des salles de l’hôtel de ville 4 o à la Préfecture de Police
ils se rencontrèrent face à face à l’hôtel de ville et se confondirent dans un seul gouvernement.
un 5 e voulut se former plus tard
dans une salle de l’hôtel de ville et fut dissipé par Lamartine.
La création d’une Mairie centrale de Paris était tout de suite une imitation de la 1 ère république
- 25. dans la foule qui assiège à chaque moment l’hôtel de ville, plusieurs portent en haut de leur baionnette des lambeaux de chevaux dépécés
- «Le gouvernement provisoire rend aux ouvriers [auquel] < auquels > il appartient le million qui va écheoir de la liste civile. 25 fév. (Garnier Pagès L. Blanc).
⚈ f o185v
changement de noms des lycées. le ministre de l’instruction publique s’occupe tout de suite de l’uniforme des lycéens.
- le gouvernement provisoire abolit les titres de noblesse.
- L Philippe avait coupé ses favoris – portait des lunettes vertes – un cache-nez et se cachait sous le nom de Durant. – plus tard sous celui de Lebrun.
⚈ f o187
Histoire de la Révolution , de Garnier-Pagès
[…]
⚈ f o187v
[…]
Mardi 22 février . On défait les préparatifs du banquet. - agitation des Écoles. [réun] réunies sur la Place du Panthéon. «un jeune homme inconnu, et dont le nom n’a pas été découvert depuis, se met en marche en sonnant la Marseillaise: » (p.272) la colonne s’augmente à l’École de Médecine, suit le Pont Neuf, la rue S t Honoré, la rue Duphot et arrive à la Madeleine
- Elle envahit le Palais-Bourbon. jusque dans la salle des Pas Perdus. «nous voulons bien nous en tenir à cette démonstration » - dit l’un d’eux en parlant à Leday, garçon de salle - «mais soyez tranquilles, nous reviendrons et vous aurez alors un gouvernement de la couleur de votre gilet.» - Le nom de cet individu est resté ignoré. » (174.)
- La chambre est dégagée par un détachement du 2e [de ligne] < dragons, et > deux bataillons du 69 e de ligne
- Le roi regardait de loin ce trouble avec un binocle, et dit à Horace Vernet en secouant la poudre répandue sur son papier «quand je voudrai, cela se disperserait comme ceci»
- rédaction de l’acte d’accusation contre les ministres chez O. Barrot.
- Sur la place de la Concorde , la plus grande partie de la colonne refoulée par les dragons, se réunit, et prend des cailloux amoncelés près du poste de Montreuil . - mais recule devant 100 municipaux, après avoir forcé les soldats de se renfermer dans le poste, avec le commissaire de police Lemoine - Pacherat {?}
⚈ f o188
[Les] Les assaillants reculèrent pour revenir. les soldats [?] < renversent > les premiers qu’ils rencontrent. - une femme est à demi écrasée et portée à l’hôpital. La foule crie en face des baïonnettes «Vive la Réforme: à bas Guizot»
- Lutte sur la Place de la Madeleine . - On jette des pierres contre les affaires étrangères. on l’attaque par la rue neuve des Capucines.
- à 2 heures, on arrache les grille { sic } du Ministère de la Marine. - des [all] agents de police habillés en bourgeois blessent plusieurs hommes et une femme
- première barricade à l’angle de le rue S t Florentin et de Rivoli.
- Le peuple crie «vive la ligne, à bas la garde municipale.» - enlève des armes chez les armuriers (290).
- inertie du gouvernement. - Le soir seulement, il prend des mesures militaires le général Jacqueminot répond de la garde nationale. à 5 heures on bat le rappel. - elle ne vient pas. La place réservée aux garde national dans les positions stratégiques resta à peu près vide, à côté des troupes, émues de cette absence inusitée.
- les barrrières de l’Étoile et du Roche incendiées - une pluie lente et épaisse tombait.
- à 7 h. et demie près de la barrière, Monceaux (?), les < premiers > coups de feu partirent du peuple contre une escouade de gendarmerie. - au centre de Paris, le peuple brise les lanternes de gaz.
- attaque du poste de la rue Mauconseil. deux coups de feu tirés contre les soldats. Dans le quartier Montorgueil et du Petit Carreau barricades. {sic} < id >, rue Grenetat du petit Hurleur. - un officier perce un jeune homme < désarmé > d’un coup d’épée, rue Grenetat, une fois la barricade emportée. on le porte au Conservatoire des arts et métiers, mort.
- Dans la nuit, le ministère croit que tout est rentré dans l’ordre.. - colloques insignifiants dans les bureaux de journaux.
- 23 février mercredi .
- Dès le point du jour < on fait des > barricades rue Grenetat. à 8h. 1/2 l’attaque commence. est repoussée et reflue plus loin. - à 11 h. les municipaux qui gardaient le quartier S t Martin sont assaillis. - le feu s’engage simultanément sur la place du Châtelet et rue Aubry - le - Boucher.
- La 1 ère barricade sérieusement défendue fut rue Rambuteau au coin de la rue Rambuteau. Les soldats ne l’occupèrent qu’à la 3 e attaque.
⚈ f o188v
Dans la rue des filles du Calvaire, on fut [comp] obligé de tirer deux coups de Canon. rue Royale S t Martin trois ouvriers sont tués. aussitôt on dresse au-dessus de leurs cadavres, un écriteau sur lequel on lisait «vengeance» «aux armes!» v p 323.
- les gardes nationaux de la I ère légion injurient les députés réformistes se rendant à la Chambre entr’autres sur Baroche.
- On annonce un ministère Molé. la lutte cesse. - désarroi dans tout le gouvernement. (359) illuminations
- Le soir dîner chez M r Duchâtel «ce qui égayait surtout les convives c’était le ministère futur et les impossibilités de sa situation» (374).
- tentation de M r Molé près de MM de Remusat, Dufaure, Passy Billaud et Thiers.
- Affluence chez O. Barrot. une colonne du peuple y arrive - O B. et G.Pagnès la haranguent. la foule se retire. - [Détonation] < Fusillade > du Boulevard des Capucines.
- Selon Garnier Pagnès, la troupe barrait complètement le trottoir des affaires étrangères et la chaussée - et la foule [?] < arrivant > de la Bastille < devait > se heurter dessus. . Le [Cour] Colonel Courant refusa d’ouvrir ses rangs pour la laisser passer. l’impulsion était donnée. Pour résister on croise la baïonnette. un coup de fusil part. - d’autres coups suivent. toute la troupe a tiré. v p 391-5.) Mr Baillot officier veut expliquer au peuple le mal-entendu. - manque d’être déchiré (397)
- Lagrange, à qui on attribue un coup de pistolet, était alors dans le faubourg S t -Germain.
- Un officier de Cavalerie ordonna à un charriot des Messageries Laffitte <transportant des immigrants (?) [qu’il] < et > rencontra < au haut de la > rue de la Paix de prendre les Morts. - «à la Bastille! au National»
- Au National: discours de Garnier Pagès sur les victimes. - torches sur le tombereau. quelques sanglots, quelques menaces [à {?}] contenues, des mains qui se pressent. «aux armes, aux églises» sonnons le tocsin»
- Le cortège se remet en marche pour la Bastille une barricade près la porte S t Denys l’arrête. il prend par la rue Poissonnière, Clèry, Montmartre. Quelques-uns montent à la Réforme.
⚈ f o189
Garnier Pagès 3.
- les Halles. - un armurier livre ses armes. le cortège retourne par les rues JJ. Rousseau, Ticquetonne, Pavie{?} S t Sauveur, Française, Mauconseil S t Denys - et est arrêté, rue S t Martin, devant une barricade. le cortège est réduit à une centaine de personnes - enfin à 1h 1/2 on dépose les cadavres à la Mairie du IV e arrondissement, place du Chevalier du Guet.
- De 11 h. à minuit, tocsin. tout ce qui restait d’armes chez les armuriers fut enlevé. - on attaque différents postes. (409). on fait des barricades on [fait] fonde des balles.
- Le ministère Molé devenait insuffisant. Le roi appela M r Thiers et investit Bugeaud du commandement général de toutes les troupes. - M r Thiers arriva vers 2 heures de nuit, au château. Le roi chicane [encore] et [se] refuse la dissolution de la chambre. [on] accepte pour ministres, Od. Barrot, Remusat, Duverger de Hauranne.
- dépositions militaires. (t.V. 19-20.)
- {En marge: 24 février.} Le matin du 24. la Réforme après avoir formulé ses voeux disait «avec ces mesures, on rétablira l’Ordre promptement» le National était plus vif . (v. 270)
- Les négociations de M r Molé avaient consommé 8 h. celles de M r Thiers plus de cinq.
- à 9 h. < les élèves à > l’école polytechnique sortent et se dirigent par détachements vers les mairies.
- différentes casernes et postes sont remises. (39-41.) avant 9 h. le peuple était maître de la plupart des mairies.
- Le général Bedeau s’avançait sur le boulevard. arrêté devant le gymnase fait connaître la formation du ministère Thiers-Barrot le peuple n’y croit pas.
- Le nom du Maréchal Bugeaud détruisait tout l’effet de l’avènement de l’opposition. il commande la retraite à Bedeau.
- Les barricades s’avançait vers les Tuileries. S t Arnaud enlève celles de la rue Richelieu.
- Ordre est donné de cesser le feu. on adjoint Lamoricière à Bugeaud. (comme command la garde nationale).
- Mr O Barrot conseille au roi la dissolution. il s’y refuse.
- Lamoricière s’improvise un costume [et] monte à cheval. et court aux barricades pour faire cesser la lutte.
- Thiers, Remusat, Duvergier retournent près du roi qui résiste de nouveau. - Girardin [obtient] le duc de Nemours obtient la dissolution
⚈ f o189v
Une proclamation datée de 10 h. du matin l’annonce. - mais pas d’imprimerie aux Tuileries [p] < ni à > l’État-major (76.)
- promenade d’Odillon Barrot sur les boulevards. au delà de la porte S t Denys on crie «à bas Louis Philippe» et des barricades l’arrêtent.
- [Place] Au bas de la rue Royale < collision entre > la garde Nationale et les Municipaux M r Jolivet député, tué à la grille du Pont-tournant. (92)
-[reddication] reddition de la caserne de Reuilly. Capitulation du poste Baudoyer. - dévastation et incendie des barrières - les dernières Casernes capitulent. Mr de Rambuteau découragé, quitte l’hôtel de ville
Partout les blouses sont mêlées à lagarde nationale. - M r Guizot, déguisé en femme, se réfugie chez M e de Mirbele. (111).
- Thiers conseille au roi de se retirer à S t Cloud. le roi ne se décide à rien
- à 11h. Louis Philippe descend sur la place du Carrousel passer en revue les 4 mille hommes de troupes. la garde nationale crie < la 4 e légion > «à bas le système! à bas Guizot.»
- Château d’eau 146.81
- Emile de Girardin engage le roi à abdiquer, en faveur de la régence de la duchesse d’Orléans
- Colère de la reine contre la duchessse (155) lenteur du roi à sig{ ner }
- Ainsi à 10 heures Louis-Philippe déclarait qu’il ne consentirait jamais à la dissolution de la chambre, à 11 < il {?}> qu’on n’aurait son abdication qu’avec sa vie. à midi il ne re régnait plus.
- Le Mal Gérard sur la place du château d’eau. - ne peut se faire entendre. L’abdication du roi tomba aux mains de Lagrange.
- Prise et incendie des voitures du roi.
- Cremieux revient aux Tuileries. Le roi traverse le jardin avec {?}
- Crémieux, le duc de Nemours, la princesse Clémentine la Reine - ils entrent dans les voitures (175)
- Le mot d’ordre donné le 24 f é vrier au matin fut Hause , le mot de ralliement «Haumsar».
- Odillon Barrot apprenant l’abdication du roi se rend aux tuileries n’ayant pu trouver la duchesse rentre au ministère de l’intérieur le duc de Nemours conseille protège sa sortie des Tuileries
- La grille de la cour du château est ouverte au peuple.
⚈ f o190
Garnier Pagès 4.
- {<En marge: Faujat >}
- Des membres du Conseil Municipal tenaient séance à l’hôtel de ville . - deux hommes armés entrent et se placent sur les sièges les plus élevés. l’un deux Faujat demande que Louis-Philippe soit condamné à mort. - (19[4]< 3 >-5) Garnier-Pagès est nommé maire
- le siège du Poste du château d’eau dura deux heures. onze de municipaux, 38 du peuple. Garnier Pagès nie que les soldats aient été asphyxiés. (208.)
- Aux Tuileries, envahissement de la Salle-du-Trône. (un bourgeois mit la robe < de chambre > de Louis Phillipe, et harangua le peuple «c’est toujours avec un nouveau plaisir» fait vu et rapporté à moi par Edmond de Goncourt) - On s’asseoit dessus. Le Peuple est Roi «fantaisie grotesque. mythe profond
- L’institution d’un gouvernement provisoire est décidé au National. la liste en est lue au peuple L Blanc mécontent de la part faite aux radicaux de sa {?} se retire.
- la Duchesse d’Orléans à la Chambre, à 1 heure 1/2. (230). - irruption d’hommes armés - la Duchesse se retire. Ledru Rollin demande un gouvernement provisoire. Lamartine. quelques voix dans la foule crient «vive la République»
- Le Comte de Paris manque d’être étouffé. (269). - Jules De Lasteyrée conduit la duchesse aux invalides
- Pendant les trois jours et sur le territoire entier de la ville 22 gardes municipaux tués 46 soldats et 4 officiers. du côté du peuple: 275 hommes et 14 femmes
- à 3 heures 1/4, Caussidière accompagné de Sobrier et de Delahode, venant de la Réforme s’installe à la Préfecture de Police. - cette réunion de la Réforme avait été provoquée par Louis Blanc. Louis Blanc demanda que la liste fût remplacée par le nom d’un ouvrier «la réunion applaudit. - .. Mr Albert, mécanicien était moins connu que M r Pascal.» mais au moment où l’on prononça son nom, il entra: l’apropos décida pour lui.
- Et Arago s’installe aux Postes.
- Lamartine, Dupont de l’Eure, Ledru Rollin se portent à l’hôtel de ville par les quais.
- Première proclamation de Lamartine (308)
- les membres du gouvernement provisoire se nomment Ministres. (312).
- Bixis et Pagnerre trouvent que décréter maintenant la R{ épublique } c’est la compromettre dans l’avenir. - et on va reprendre la proclamation à l’imprimerie
⚈ f o190v
- À 8h 1/2 arrivé de Flocon et L. Blanc qui réclament une place dans le Gouvernement Provisoire - (321).
- dissidences sur la Proclamation 324 et 29
- belle réponse de Lamartine à un citoyen qui lui demande de quel droit le Gouvernement provisoire s’érige en gouvernement. (337)
- Ledru-Rollin, Flocon, L Blanc sont pour qu’on proclame immédiatement la République - Arago et Dupont de l’Eure soutiennent que le gouv{ ernement } n’en a pas le droit: on s’arrête < à > cette formule «Le gouvernement provisoire veut la République, sauf la ratification par le peuple, qui sera immédiatement consulté»
- à 11h. les membres du gouvernement provisoire obtinrent à grand peine un peu de pain et de fromage. pour breuvage de l’eau. un sucrier cassé servit de verre à chacun
- Monsieur Delessert, cite, dans un rapport au ministre janvier 47 comme publications dangereuses l’étoile du peuple, almanach des faubourgs pour 1847 par Léon de Chaumont, {?}dirigé contre toutes les supériorités sociales et surtout contre les riches.
- portrait en pied du conservateur par Fortunatus
- essais sur la liberté considérée comme comme principe et fin de l’activité humaine Daniel Stern
- L’Église et le Pouvoir par Simon Granger
- Du Pain, cri du peuple par Louis de Chaumont
- La Voix de la famine = l’abbé Constant.
- La Duchesse d’Orléans mal reçue aux Invalides par Molitor.
- elle va au château de Ligny chez Monsieur de Montesquiou, le duc de Nemmours chez Monsieur Bieska rue Madame.
- 2 5 févr. 1 ères mesures organisation de la garde mobile t.6 p.45. - sold, 1f 50c
- à midi et demi invasion d’un flot de peuple à l’hôtel de ville
- Marche , ouvrier < remet une pétition d’ouvriers et s’écrie, en frappant le parquet de la crosse de son fusil > «citoyens, l’organisation du travail, le droit au travail dans une heure, telle est la volonté du peuple. il attend»
- les memb{ res } du gouv{ ernement } démontrent vainement au délégué qu’ils ne peuvent organiser le travail en une heure.
⚈ f o191 Garnier-Pagès
- Cependant le g{ ouvernement } Pr{ ovisioire } par une proclamation s’engage à garantir l’existence de l’ouvrier par le travail . à garantir le travail à tous le citoyens. - reconnaît que les ouvriers doivent s’associer entr’eux pour jouir du bénéfice légitime de leur travail. - il rend aux ouvriers auxquels il appartient , le million qui va écheoir à la liste civile.» - {En marge}: < Premier bris des Presses par les ouvriers imprimeurs > à 3h 1/2 demande du Drapeau Rouge. discours de Lamartine les ouvriers des imprimeries Panhouthe, Fain, Ducessois essaient de briser les presses mécaniques
- dévastation des chemins de fer.
- incendie du château de Salomon de Rotschild, à Suresnes.
- dévastation du chateau de Neuilly. - sur 90,000 bouteilles et 1,200 fûts, il resta le lendemain 160 bouteilles et 6000 fûts.
- {En marge}:< le 26 > L Blanc propose à ses collègues le drapeau rouge - se pousse. Mais «les autorités porteront la rosette rouge, laquelle sera placée aussi à la hampe du drapeau>
- Le gouvern decrète «l’établissement immédiat d’ateliers nationaux abolition de la peine de mort en matière politique.
- abolition du serment.
- LB. le 25 avait fait effacer au Moniteur son titre de secrétaire - et demande que les noms soient inscrits par ordre alphabétique.
- {En marge}: < le 27 .> le gouv provis, proclame la Republique devant la colonne de juillet
- Adhésions universelles au gouvernement magistrature, généraux, sociétés savantes. les légitimistes. les Bonapartistes (ch IV t 6.) L’archevêque de Paris stigmatise le despotisme et la tyrannie (150-151) Lenonce exprime son admiration pour le peuple. M r de Falloux (sic). 159
- visite de girardins au tombeau d’Armand Carrel
- Débordement d’affiches sur les murs et des clubs partout.
- {En marge}: < le 28 .> Louis Blanc < suivi d’une députation qui l’appuie > demande un ministère du Progrès. - pour lui. il offre sa démission. pour le calmer on nomme une commission qui élaborerait toutes les questions relatives au travail et à l’amélioration morale et matérielle des ouvriers.
- Le palais du Luxembourg (décret du 27) est affecté à L. Blanc et Albert, pour y instituer et installer la Commission.
[…]
⚈ f o193
Mémoires de Caussidière en Préfet de Police. 1849.
- {En marge}: < Corruption sous Louis-Philippe > «Les Princes avaient ressuscité les moeurs funestes de la Régence et du Directoire. Chacun d’eux s’était fait une cour d’intrigants et de roués. Cétait des < chasses et > des courses splendides à Chantilly et à Compiègne. etc...le lendemain tous les fils du roi allaient communier à Saint Roch avec les dévots de l’ancien régime» (introduction p.7)
- Dans le projet d’adresse de la chambre des Pairs en réponse au Discours du Roi « des opinions subversives de l’ordre social et de détestables souvenirs ont jeté de l’inquiétude etc»
- {En marge}: < C. nommé Préfet de Police > Caussidière propose Banne comme préfet de police. «Flocon et Banne me désignèrent alors conjointement avec Sobrier» il s’y rend accompagné de Sobrier et de Cahaigne. Il envoie , tout de suite, à Étampes et à Blois faire des achats de farine
- le 26 Sobrier tombe malade.
- {En marge}: < Calomnié > Des calomniateurs ont dit qu’il avait été ramassé ivre par [la] une patrouille (78) parce qu’une patrouille l’a arrêté. - il repousse tous les dénonciateurs. Une carabine et deux plats à Mr Delessert sont volés et retrouvés
- Il fait adopter à ceux qui font le service militaire de la Préfecture une ceinture et un brassard rouge. le brassard indique un grade.
- le 3 e jour il reçoit les commissaires de police. «tous parlaient à la fois et cherchaient à m’étourdir».
- {En marge}: < va à l’hôtel de ville > Dans la soirée du 26 il va à l’hôtel de ville - tellement pressé par la foule qu’il perd un pistolet. - il arrive à la salle du conseil. «ces messieurs étaient littéralement enterrés dans les morceaux de papier lacéré, dont le tas garnissant le parquet s’élevait à hauteur de ceinture d’homme» (89)
- {En marge}: < son portrait > «en me retirant de l’hôtel de ville j’entendis un élève de l’Ecole Polytechnique dire à un de ses camarades en me désignant du doigt - Voilà le Préfet de Police - Hum, fit l’autre, quelle tournure!» Le fait est j’avais une allure singulière avec mes vêtements maculés et en désordre, mon visage échauffé par plusieurs nuits de veilles, mon sabre large comme la main, ma ceinture rouge ma casquette et mes pistolets. Si l’on ajoute à cela une taille de cinq pièces, dix pouces, on comprendra que je pouvais avoir l’air très excentrique»
- {En marge}: < le 27> février, il reçoit du Gouvernement des mandats d’amener contre les sieurs Guizot et Duchâtel à la requête du citoyen Perrot de Chezelles conseiller près la Cour d’appel de Paris, remplissant les fonctions de juge d’instruction
- le 1er mars les mandats furent lamés contres les autres ministres.
- {En marge}: < Axiome de St Bart >
- «tant qu’il y aura un pauvre dans l’État, disait autrefois S t Bart, nous n’aurons fait une véritable République.
- {En marge}: <____ de Lamartine >
- tant qu’il aura { sic } une vérité en dehors de vous, a dit récemment Mr Lamartine, tant qu’il y aura entre les mains de vos ennemis des vérités que vous n’assimilerez pas, vous ne pourrez pas dormir tranquilles»
⚈ f o193v
{En marge}: < Gardiens du Peuple >
- Il organise les Gardiens du Peuple . Pour en faire partie il fallait 1 o un certificat d’écrou d’ancien prisonnier politique 2 o un certificat de combattant de Février 3 o un congé et un certificat de bonne conduite constatant que le candidat était un ancien et honorable militaire.
- 4 compagnies furent créées la Montagnarde, - la Compagnie de S t Just la Compagnie de Février, et la Compagnie Morisset. - elles s’appelèrent depuis {En marge}: < garde républicaine > garde républicaine , 21700 h. environ. 2fr. 95 c. par jour. une cravatte et une ceinture rouge on y ajouta ensuite une blouse bleue.
- les détenus politiques, tambour en tête viennent faire une visite à Caussidière. attendrissement. (103)
- {En marge}: < Malveillance de l’hôtel de ville >
- Le Moniteur refuse d’insérer une de ses ordonnances - R? vient pour le remplacer, mais recule (112). Garnier Pagès aux Montagnards «mon fils, mon propre fils est garçon épicier rue de la Verrerie! Le fils de votre maire garçon épicier! nous sommes tous travailleurs. Mon fils est travailleur en épicerie!»
- on lui refuse toujours d’insérer sa nomination de Préfet de Police au Moniteur. - le 13 mars seulement, il est proclamé officiellement préfet de police.
- {En marge}: < Funérailles antiques .>
- 4 mars Funérailles. dans la Madeleine, tendue de noir, en dedans et en dehors. - en avant du choeur s’élevait un superbe catafalque en granit. «catafalque figurait un temple funéraire antique. » (124). «cette cérémonie empreinte du cachet des temps antiques» (129)
- {En marge}: < insurgés des Tuileries >
- Les insurgés établis aux Tuileries mettaient pour condition à leur retraite un certificat de patriotisme et de bonne conduite, une rente de douze cents francs à chacun et l’assurance qu’on ne les fouillerait pas en sortant. - un détachement de 450 h. commandés par Caillaud va pour les déloger.
- ils sortent le 7 mars et vont à l’hôtel de ville où on leur offrit un banquet
- {En marge}: < Lucien de la Hodde >
- v.p 149 lettre de Lucien de la Hodde qui demande à être mouchard «la partie que je préférerais dans votre administration, M r le Préfet, [est] serait celle de la police secrète. cette partie conviendrait à mon caractère et à l’activité de mon esprit. Des préjugés qui s’attachent à elle n’ont aucune puissance sur moi. car je crois que toute profession a sa moralité et je ne pense pas que celle qui a pour objet d’assurer le repos du pays et des citoyens puisse être mésestimée des hommes sages qui ne regardent que la cause à travers les moyens - »
- {En marge}: < Chenu >
- Chenu était également un mouchard. (156). il signa, illisiblement, le procès verbal de cette séance au Luxembourg. «il est aujourd’hui en liberté. et se félicite dans l’aisance du résultat de ses relations»
- {En marge}: < journaux :>
- Peuple Constituant , Lamennais
- Représentant du Peuple Proudhon
- Vraie République Thoré, Barbès, G. Sand, Lerou
- Ami du peuple Raspail
- La Commune de Paris Sobrier et Cassaigne
- Populaire ?
- Le Père Duchesne , vint ensuite
⚈ f o194
Caussidière 2
- La Préfecture inaugura un des premiers arbres de la liberté.
- {En marge}: < Le clergé à l’opéra .>
- Plantation d’un arbre < de la liberté > dans la cour de l’opéra. Les choeurs du théâtre exécutèrent plusieurs airs patriotiques. «Le clergé avait été appelé pour bénir l’arbre. une nombreuse et brillante société groupée autour des fenêtres encadrent la cour. les pelotons de la garde National et des Montagnards un peu déguenillés remplissaient une partie de l’enceinte. - Ledru-Rollin alors ministre de l’intérieur prononça sur les Arts et sur la nécessité de leur coopération à l’oeuvre de la République un discours vivement applaudi qui fut suivi du chant des girondins. à mon tour prenant la parole, je débutais ainsi - «après la gironde, la Montagne» etc (188)
- razzia de forçats évadés. Un nommé Michelot fait, dans les clubs, le démocrate Arsène,
- Un bijoutier du quartier S t Honoré, pour cacher le mauvais état de ses affaires, se vole de 30 mil fr. et cache cette orfévrie dans son grenier (191)
- Les promenades aux flambeaux affraient les marchands.
- Rothschild que Caussidière fait tenir en filature = (surveiller par un agent secret lui remet 2 mil fr. pour les blessés de février.
- {En marge}: < Un drapeau blanc > orné de fleurs de lys dorées fut trouvé dans un chantier d’ouvriers
- Deux mouchards se capturent ?ment et vont déjeuner ensemble aux frais de l’État. (216).
- à l’hôtel de ville «on faisait grande cuisine. La journée des chefs cuisiniers était de ??
- La Garde républicaine, n’a jamais fait partie de l’armée - bleu, à bandes et revers rouges, le chapeau analogue à ceux de la garde consulaire et l’aigrette rouge flottante.
- Les dépenses journalières de l’hôtel de ville , montaient à 7 mille francs. (228)
- Les Montagnards empêchent qu’on ne brûle La Presse
- Plusieurs milliers d’ouvriers tailleurs , au commencement de mars, se proposent de saccager les magasins de confection. - reviennent à la raison.
- {En marge}: < Les ouvriers boulangers ,>se mettent en grève 26 mars. sont renvoyés de l’hôtel de ville au Luxembourg, furieux se rebattent sur la Préfecture. Causs{ idière } leur promet de diminuer les heures de travail.
- Mesures conciliantes et pacifiques de Caussidière (256).
- Charles Marchal , agent secret, avait offert à M r Delessert, d’assassiner le duc de Bordeaux pour un million (260)
- organisation des gardiens de Paris, à l’imitation des Policemen de Londres. idée de Ledru-Rollin
⚈ f o196
Pages d’histoire . L.Blanc. 1850
- «nul doute qu’avec plus de décision le Parti de la Réforme fut resté seul maître du mouvement car il avait pour lui le peuple des faubourgs, la puissance d’un sentiment démocratique net et sans alliage, tous les hommes d’initiative intellectuelle, tous les hommes de main, tous les audacieux » 7.
- La République a été proclamée par le peuple dans la cour de la Réforme avant de l’être à l’hôtel de ville» (19-20)
- «Nous laissâmes donc nos noms (à lui et à Albert) paraître au bas des décrets du Moniteur avec une désignation que nous jugeons sans importance. Mais apprenant que le Peuple s’en étonnait, nous la fîmes disparaître dès le lendemain (21)
- Il y avait eu des listes de gouvernement dans les faubourgs et dans les Écoles. - Le peuple nous voulait à cette place. Elle nous appartenait - nous la prîmes.
- Après la proclamation de la R. certains membres de la minorité s’en repentirent
- Bixio fut dépêché au Moniteur pour la reprendre. Mais la tentative avorta
- {En marge}: < Lamartine > «convoita tous les hommages, se mira dans toutes les opinions, et chercha pour s’y placer le point d’intersection de tous les partis»
- le 28 février, le Peuple couvre la grève avec des bannières portant inscrits Ministère du Progrès , Organisation du travail . Lamartine s’y oppose.
- L. Blanc offre sa démission. On lui propose la Présidence d’une commission pour élaborer les questions sociales. - indécision - il finit par accepter.
- {En marge}: < L Blanc, veut > le drapeau rouge «comme étendard de l’unité. C’était le drapeau des Gaulois, l’étendard historique sous lequel nos pères avaient lutté contre Rome et jusqu’à Jeanne d’Arc contre les anglais. Le drap{ eau } tricolore exprimait l’idée d’un compromis entre la royauté et le tiers-état parisien, dont les couleurs étaient rouge et bleu.
- On adopte des rosettes rouges, à la hampe du drapeau. à la boutonnière
- {En marge}: < Aux conférences du Luxembourg ,> furent appelés toutes les opinions (34)
- {En marge}: < les ateliers nationaux .> idée de Marie. - voir le livre de Clément Thomas. -
- {En marge}: < Calomnie > Louis Blanc et Albert dépensaient pour leur dîner 2 fr. 50.
- rien de plus opposé aux idées de Louis Blanc que les ateliers nationaux. (-63 et 89).
- Dans les ateliers sociaux, les ouvriers auraient travaillé sous la commandite de l’État mais pour leur propre compte. Dans les ateliers nationaux, l’État n’intervint que comme entrepreneur, les ouvriers étaient salariés
⚈ f o196v
- Marie voulait s’attacher les hommes de ces ateliers. «ne ménagez pas l’argent » disait-il à Thomas «le jour n’est peut-être pas loin où il faudra les faire descendre dans la rue.»
- Il fallait éclairer le Peuple. il regrette que son parti n’ait pas pris le pouvoir franchement. (81).
- {En marge}: < Marrast > avait une police particulière et tâchait de nuire à L. Blanc cette police surveille la minorité du conseil.
- {En marge}: < Buchez > «révolutionnaire de sacrifice, prêtre en habit noir. Avait fait l’apologie de la S t Barthélémy introduction à l’histoire parlementaire 1 er vol. p136: (cette terrible action était une colère trop justifiée il y avait autre chose que du fanatisme religieux. ce fut la noblessse qui fut frappée, cette noblesse qui depuis si longtemps troublait les destinées du pays. Coligny était coupable d’une atteinte à la nationalité. entr’autres il était accusé d’avoir livré {?} aux Anglais en 1562)
- {En marge}: < La veille des > élections, on ajoute 50 c. à la paie des ateliers nationaux. (130)
- {En marge}: < 15 mai >
⚈ f o199
Une Année de Révolution
- D’après un journal tenu à Paris en 1848 par le Marquis de Normanby . 2 vol in 8. Paris 1858.
- {En marge}: < Nuit du 26 > après l’incendie de Neuilly et de Suresnes la populace veut brûler l’Elysée Bourbon . la garde nation{ ale } l’en empêche.
- 29 une bande de vingt-quatre vauriens armés, surprise à piller a été conduite à un corps de garde et fusillée.
* * *
Tous les extraits sont tirés du dossier de Bouvard et Pécuchet , Bibliothèque Municipale de Rouen 226.
⚈ f o140
Bilan des trois jours
- Pendant les trois jours :
Tués: 22 municipaux, 46 soldats, 4 officiers.
Peuple: 235 hommes, 14 femmes.
Aux Tuileries : 25 mille kilos de fragments de glace et de cristaux, dix tombereaux de débris de porcelaine de Sèvres
Au Palais-Royal : 12 b. de vin - 7 barriques
Tableaux de Gros, Girodet, Géricault
400 000 pavés arrachés, 4 000 arbres, 56 corps de garde, 3 900 appareils à gaz, 290 bancs.
⚈ f o153
5 Estampe
- quelques jours après Février - dans les rues troncs pour les blessés sur des chaises.
- Louis-Philippe en pâtissier (trés fréquemment en saltimbanque. en vidangeur en sangsue suçant la France en aveugle. Louis ??
- ours noirs portant leurs remerciements au gouvernement provisoire pour l’abolition des bonnets à poil une compagnie d’ours en ?
- un garde national se servant de son bonnet à poil comme de chancelière.
⚈ f o157 (Transcrit par Cento, p.185)
le M Gérard s’en va par la rue de Rohan -
- énorme cheveux [?] < crépus >
- tuileries. salle voûtée - assis «banquet de la Réforme» ôtent les bayonettes
- Portrait de Bugeaud, arraché
- houle rien n’y résiste
- [compagnie] < peleton de > Municipaux capotte et en bonnet de police, saluent très bas.
- On parle de [l’éloignement] < la Régence > qui va être proclamée
- [D]< S >ur la place même de la (sic) Palais royal paille - cadavres de soldats 14e ligne entassés
- Cours du Palais Royal 7 bûchers
⚈ f o157v (Voir Cento, p.185)
Polytechnique - supplier que les tableaux ne soient pas abîmés
< Ambulance galerie d’Orléans > bonbons, verres de vin apportés par des femmes
- à un malade «où souffrez vous mon soulier m’a fait mal au pied»
- pompes – coups de sabre pour les couper donnés par les vauriens
⚈ f o158
Transcription in Cento (pp.180-1) of notes relating to 22 February, possibly based upon Du Camp’s notes for Souvenirs de l’année 1848 )
11h.
A l’angle de la place, devant Durand gens en blouse et bourgeois. Durand plein, à l’entresol habits noirs et chapeaux
le petit pose, en face, ( - tente militaire) fermé – [d] autre rassemblement à la cité Berryer.
[houle qui arrive < rue Duphot > de la place Concorde] vers 10h et 1/2 2 ou 3 cents individus précédés par un homme vêtu d’un caban doublé de bleu clair traverse la place et rend {sic} rue de la Fereme.
[elle] La Bande repasse place de la Madeleine et se dirige vers la rue Royale
vers 11 heures 1/2 25 municipaux viennent prendre position - on double le poste du marché aux Fleurs il y a des têtes à toutes le fenêtres de la Place - entre midi et 1 heure par la rue royale débouche un grand
⚈ f o159
flot de population que les Muncipaux chargent à coups de sabre.
- Le rassemblement se dissipe et se reforme devant les affaires étrangères. L’asphalte était mouillé par la pluie un cheval d’un municipal s’abat tout le monde lui porte secours et dès qu’il est selle {sic} chacun se sauve. Des hommes saisis dans les groupes sont traînés au poste par les pieds - brutalité des agents en bourgeois - à 1 heure 1/2 la place est déblayée
- [Cordonn?] Sellier harnacheur teinturier Magasin de deuil
- Cabinet de lecture < maison de > Du Camp
⚈ f o165 (Résumé)
Aspect de Paris les Premiers jours - air de gaîté, négligence des costumes - garde de Caussidière <? du peuple - drapeaux à toutes les fenêtres amas de pavés = reste de barricades ? d’ouvriers ??? >
brassards rouges, chapeaux tyroliens. sabres
crieurs de journaux - déluges d’affiches
- Devise: "liberté, égalité, fraternité. [< drapeaux à toutes les fenêtres >]
- se rallier franchement à la République.
- [tout le monde ouvrier]
- abolition de la peine de mort, des titres de noblesse
- Prières demandées à tous les cultes Ier mars.
- «rend aux ouvriers le million, auquel il appartient»
- adhésions universelles - [Club des Clubs] bris des presses Passe Roche?
- constitution des ateliers nationaux 6 mars - arbres de la liberté. clergé
- Politique extérieure de Lamartine - faute. (Castille 2. 98) 450 clubs concours pour figure symbolique de la République.
- Club des Clubs.. (Castille 2, 123)
- 400 agents envoyés par le Club des Clubs
- enterrement des victimes - 4 mars «cachot antique» (Caussidière).. v. Castille 2. 110. < Détenus politiqes dans un cabriolet poussent des cris font des allocutions >
- Circulaire terrifiante de Ledru-Rollin 12 mars. Sottises des commissaires dans les Provinces
- Lucien de la Hodde . 14 mars. - [abus] < violation > du Droit
- Cours forcé des billets de banque 15 mars. - Les 45 Centimes.
- Plantation des arbres de la liberté - Dons patriotiques - 3 mars
- vesuviennes 07 mars Les riches vendent leurs chevaux et congédient leurs valets
- Les Tuileries transformés en invalides civils
- Ça blesse l’esthétique nationale.
- Suppression des compagnies d’élite de la garde nationale 9 mars.
- manifestation des bonnets à poil 16 mars, contre-manifestation le lendemain le gouv. félicite le peuple. (Cast 2. 184)
- Rachel chante la Marseillaise.
- Dans les Premers jours de mars on vend sur boulevard, beaucoup de cannes à épée ou à poignard.
- tout le monde ouvrier. enterrement de Beschair
- on habille les gardes nationaux pauvres. Presque tous les Clubs demandent l’ajournement des élections. La retraite des troupes.
- Bris des presses de Giradin
- 22 mars. gardiens de Paris = tyroliens de Caussidière misère des ouvriers étrangers. affaire de risquons tout
- 16 avril. conspiration manquée (Castille 2. 215 entrevue de Lamartine et de Blanqui. Ledru Q? fait battre le rappel,. Barbès défend le gouvernement «à bas les communistes»
- Dès lors tout homme vêtu d’une blouse fut communiste.
on cherche Mr Cabet pour le tuer.