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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Jours heureux à Auteuil
Deuxième partie — Chapitre 6 — Transcription du
folio 105v
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315. |
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a été mise
Marthe est en pension, tout à fait, (vu son caractère insoutenable)
donc
le petit garçon, va à l’École au milieu du jour. ils sont libres . . . .
Arnoux néglige sa femme. il déjeune au Palais Royal avec des
gens d’affaire, avec Regimbart, avec Compain = la tête de veau –
& se livre à des
– projets d’entreprises, merveilleuses. Donc ils sont libres.
-il
Se doute de qq chose ? – non ! Mais il a eu des soupçons
Me Arnoux conte à Frédéric qu’un jour il s’est mis derrière
la porte pr épier les discours de Fr – & comme ils causaient
il vit dans une
de la pluie & du beau temps, – depuis ce temps là sécurité parfaite
Et il a bien raison – Car enfin ils doivent pas
s’appartenir. cela est convenu entr’eux – arrêté,
Il était bien convenu qu’ils ne devaient pas s’appartenir A
Ils s’étaient posé leur situation. Mais ils y mentent
l’un & l’autre. à chaque instant ils sortent de ce rôle.
N Plaintes sur la Providence : Ah ! si nous nous étions
connus… si j’avais été plus jeune, vous un peu plus vieux, etc.
Si - etc. C
cela |
| B qu’elle ne pouvait être sa |
maîtresse, que Fr. ne ferait aucune tentative. – C’était promis.
juré
c’était une condition de ses visites
mais Par le fait même de cette sécurité intentionnelle, ils s’épanchent
ce pacte, qui croyaient-ils les mettait à l’abri
avec plus d’abandon. D se disant leur existence, leur rêve…
M il
Elle son passé de jeune fille . . Chartres – . . lui confie* . .
sympathies profondes . . .
conversations dans le pavillon
Sa main dans la lumière . . .
elle lui abandonnait sa
main. – automne
l’intimité augmente –
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Philippe LAVERGNE |
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