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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
609-119v
Vengeance de Madame Dambreuse
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ne doutait pas q
C’était une arme, cela ! Me Dambreuse n’en doutait pas. Mais son
peut-être peut-être d’obscur
notaire lui conseillerait l’absention. Elle eût préféré qqu’un de discret
peut-être alors alors
de discret, pourtant. & elle s’était rappelé ce gd diable à mine
&
présenté
impudente qui s’était pr lui offrir ses services
lui avait offert |
L’
L’ancien clerc |
Frédéric fit naïvement sa commission
Deslauriers L’ancien clerc fut si
L’avocat* fut enchanté d’être mis en rapport avec une gde dame
croyant d’ailleurs à la reconnaissance des
songeant qu’il est toujours bon d’obliger les riches ; – & il
accourut.
Elle le prévint que la succession appartenait à sa nièce, motif de
disait-elle elle
plus, croyait*-elle, pr faire de l’argent avec ces créances. Car Me Dambreuse
tenant/ait les à accabler les époux Martinon, des meilleurs procédés
L’avocat comprit qu’il y avait là-dessous un mystère – & il y rêvait
en considérant les billets ; Le nom de Me Arnoux tracé par elle-même
sous
lui remit devant les yeux, toute sa personne & l’outrage qu’il en
avait reçu. Puisque la vengeance s’offrait, prquoi ne pas la
saisir ? *ce lot des*
Il conseilla donc à Me Dambreuse de faire vendre aux enchères les
qui comprenait les billets de Me Arnoux
les créances désespérées dépendant de la succession.
qui dépendaient de la succession
Un homme de paille les rachèterait pour elle en sous-main |
| le lot comprenant
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les billets de Me Arnoux
& exercerait les poursuites. Il se chargeait de
l’individu
fournir cet homme-là ! |
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[SAWASAKI Hisaki] |
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