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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
610-17v
Vengeance de Madame Dambreuse
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VIII |
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C’était une arme cela. Me Dambreuse n’en doutait pas. mais il lui répugnait
d’en parler à son notaire qui lui conseillerait peut-être de s’abstenir.
garçon s’était
Mieux valait un homme obscur, & discret prtant. – Alors elle se rappela
l’air impudent lui*
ce gd diable à mine affranchie*, qui était venu lui offrir ses services.
Me D* lui avait offert
Il revint & elle lui* demanda ce qu’elle pouvait faire avec ces
& elle lui montra les billets.
billets. |
| Depuis longtemps |
Deslauriers, depuis longtemps, ne pensait plus à Me Arnoux. – mais la vue de
remit sous yeux
son nom, écrit par elle-même, lui rappela toute sa personne son
refus. & l’outrage qu’elle/il en avait reçu. – L’envie de se venger lui
revint.
donc Rien de plus simple ferait
Il conseilla à Me Dambreuse de faire vendre aux enchères, les* ... [illis.] ...
les en sous-main
créances désespérées, dépendant de la succession – Elle rachèterait en sous-main |
Mais la succession appartient à
Martinon
Quid de Martinon |
qui
par un homme de paille, le lot de créances* comprenant les billets de Me
Arnoux & ferait exercer, par celui-ci, les poursuites. Il se chargeait
de lui* fournir cet homme-là. |
{{ Me D. s’était trompé
Mais la succession appartenait à Martinon
qui demande Me D
Oh » dit Desl* « je m’en
[illis.]
charge, *elle ne demande* pas mieux –}} |
Frédéric voit dans les petites affiches l’annonce de la vente
d’un mobilier que d’après le détail des meubles, il reconnait pr être celui
(?)
de Me Arnoux. – il prit des informations. c’est bien cela – & il
apprend (?) que les poursuites sont dirigés par Sénécal. |
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[SAWASAKI Hisaki] |
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