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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
609-138v
Douleur de Rosanette et de Frédéric
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460 |
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{{ qui
Rosanette s’en aperçut & *elle en fut que plus attendrie* elle s’approcha
de lui tout attendrie.
aussi toi –
— Ah ! tu pleures, tu es bon ! tu as du chagrin !
— Oh ! oui ! j’en ai ! j’en ai ! »
Il la serra contre son cœur ; & tous deux sanglottaient
debout, en se tenant embrassés.}} |
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aussi
Au même moment, Me Dambreuse, pleurait comme eux – étendue
contre/sur les dents serrées
à plat ventre sur* son lit, les deux coudes ... ... ... [illis.] ... ... ...
deux
& la tête dans les mains. - - - |
Le soir même
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le soir
Me Regimbart, était venue, le soir même lui apporter sa première robe de
couleur couleur, (son deuil étant fini dans la maison) – & elle lui avait
Mr Moreau de désespoir [illis.] & même
conté la visite de Frédéric son air attristé, comme quoi même il |
comme quoi même
qu’il |
Frédéric désespoir
avait même dans sa poche douze mille francs destinés, à Mr Arnoux
cet [ ]
Ainsi l’argent qu’elle lui avait prêté, son argent à elle –
le départ
c’était pr empêcher de l’autre, pr se conserver une maîtresse.
chasser
Elle eut, d’abord, un accès de rage – & elle avait résolu de le mettre
P
à la porte, comme un laquais. Mais ses/des larmes abondantes la
[illis.] trop pr vivre
calmèrent. Elle s’avoua qu’elle l’aimait, & qu’elle ne pouvait
vivre sans lui. Il fallait mieux tout renfermer en soi, de ne
rien dire.
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[SAWASAKI Hisaki] |
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