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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
610-17r
Vengeance de Madame Dambreuse
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VII |
Au même moment |
un autre aussi pleurait
En même temps, fureur de Me Dambreuse.
Me Regimbart était venue le soir même, lui apporter sa première robe
de couleur. (son deuil étant fini, dans la maison au moins). – & elle lui
sa contenance*
avait conté la visite de Frédéric, chez elle. son désespoir. & comme quoi
chagrin manifeste
il avait dans sa poche 15 mille franc destinés à Arnoux. |
D’abord un accès de rage
– orgueil & amour froissés
et après
– puis une crise de larmes
elle s’était demandée quel parti prendre
pas de
serait mieux ainsi* rompre tout à fait
s’il fallait se fâcher déf
Mais elle tenait à Frédéric
– & puis, rien à craindre –
puisque Mme A cette fem
était perdue pr lui
autant tout renfermer
en soi & ne rien dire. |
Ainsi l’argent qu’elle lui avait prêté, c’était pr conserver une
maîtresse à Paris ! - - - - réflexion de Me Dam – elle se demanda que faire
quel parti prendre ? elle tient à lui
se fâcher ? mais
que faire des 12 mil fr. rapporta
Frédéric n’ayant plus besoin de la somme*, la lui rendit* le lendemain
Elle le pria de les garder, en cas de besoin – pr son ami.
Dussardier railla
Me Dambreuse [illis.], l’interrogea beaucoup sur Deslauriers, le pl*
& elle longuemt persiffla
des détails
exigea ... [illis.] ... cet argent pr [illis.] [illis.] c’est toujours une femme
effroyablement. sur l’anecdote qui fait le mal*. |
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{{ Ψ puis d’un
Le surlendemain encore, elle lui en reparle. – & de ses autres amis,
de Deslauriers ... [illis.] ... & intelligent. » – habile –
— C’est un homme sûr n’est-ce pas ? – [illis.] une vieille
— Dis-lui donc de venir me voir. j’ai besoin de le consulter pr X (une affaire)
je voudrais ** la*
——}} |
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Ψ qui donc l’avait poussé à cette mauvaise action
une femme sans doute. Ce sont toujours les femmes
qui font faire le mal ? |
Frédéric
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Il chercha la cause de ce persifflage. – éprouvait un gd remords
de sa calomnie. – Mais ce qui le rassurait pr Dussardier, com
pr lui-même c’est que Me Dambr ne pouvait pas savoir
la vérité.
cependant redemanda encore
Elle y mit de l’entêtement. M Car le lendemain elle lui en reparla
de son* petit
encore du commis.
des nouvelles de son petit camarade. – puis de son autre ami de Deslaur
— C’est un homme sûr, n’est-ce pas, & intelligent, habile ?
qu’on n’en pouvait trouver de plus fort
Fr. l’affirma que c’était peut -être
— Dis-lui donc de venir me voir. Je voudrais le consulter
pr une vieille affaire |
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[SAWASAKI Hisaki] |
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