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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
610-16v
Vengeance de Madame Dambreuse
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cet son
Ainsi son argent. cet argent à elle, c’était pr empêcher le départ de l’autre
pr se conserver une maîtresse. – Elle eut d’abord
elle eut
Elle eut d’abord un accès de rage – & elle avait résolu de le chasser
l’[illis.]
comme un laquais. mais des larmes abondantes la calmèrent.
& ne pourrait vivre
trop pr vivre
Elle s’avoua qu’elle l’aimait *& ne pourrait* vivre sans lui – Il fallait
en elle trop pr vivre
mieux tout renfermer en soi*, ne rien dire.
le lendemain, rapporta les
Frédéric, n’ayant plus que faire des douze mille francs, les rapporta le
lendemain.
Elle le pria de les garder, en cas de besoin, pr son ami. – & elle l’interrogea
un pareil abus
beaucoup sur ce monsieur. Qui donc l’avait poussé à cet [illis.] de
confiance ? les une femme, sans doute ! Les femmes vous entraînent
à tous les crimes !
Ce ton de persifflage décontenança Frédéric. Il éprouvait un gd remords
[ ] &* pr Dussardier com pr lui
de sa calomnie. – Mais ce qui le rassurait, pr Dussardier comme pr lui
que Me Dambr.
C’est qu’elle ne pouvait connaître la vérité.
que Me D
Elle y mit de l’entêtement, cependant. – car* le surlendemain, elle s’informa
encore de son petit camarade, puis d’un autre, de Deslauriers
très sûr &
— est-ce un homme *sûr &* intelligent ?
Il n’en existait pas
on *n’en* pouvait trouver de plus fort selon Frédéric |
| à la maison
de *chez moi*
Prie-le donc, passer **
un de ces matins. Je désirerais.
chez moi. |
donc désirerais pour vieille
— Dis-lui *de venir me voir* Je voudrais le consulter pr* une affaire.
j’aurais* sur*
Elle avait trouvé un rouleau de paperasses, contenant des billets
d’Arnoux, parfaitement protestés – & sur lesquels Me Arnoux avait mis sa
matin*
signature. C’était pr ceux-là que Frédéric était venu, une fois, chez Mr
Dambreuse, pendant son déjeuner ; – bien que le capitaliste n’eût pas
voulu en poursuivre de recouvrement, (afin d’éviter les déchéances qui
à ordre
résultent des délais accordés aux porteurs d’un billet pr exercer des
recours contre les endosseurs) il avait fait prononcer par le
Tribunal de commerce, non seulement la condamnation d’Arnoux
Mais celle de sa femme, qui l’ignorait absolument, son mari
n’ayant pas jugé convenable de l’en avertir – |
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SAWASAKI Hisaki |
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