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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
610-15v
Vengeance de Madame Dambreuse
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460/1 VII |
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des vint lui
Frédéric, n’ayant plus que faire de ses 12 mille francs, les rapporta/er le
lendemain. –
gentiment* elle
Elle le pria de les garder, en cas de besoin, pr son ami. & l’interrogea beaucoup
[illis.] & sur son malheur* un pareil abus de confiance
sur ce monsieur. – qui donc l’avait poussé à cette mauvaise* action
ce sont toujours
Les femmes vous
une femme, sans doute ce sont* toujours les femmes qui les* poussent* pr*
entraînent toujours* |
| Ce ton de |
persifflage décontenança poussent à tous les
cherchait la cause de ce persifflage. crimes
gd
Frédéric éprouvait un remords de sa calomnie. il cherchait
la cause de ce persifflage. – Mais ce qui le rassurait, pr Dussardier
comme pr lui, c’est que Me Dambreuse ne pouvait pas connaître
la vérité.
Elle y mit cep* de l’entêtement, cependant. – car le surlendemain, elle lui demanda
s’informa* d’un
encore des nouvelles de son petit camarade – puis un autre ami, de
lui
Deslauriers, lui demandant si* c’était
est-ce homme n’est-ce pas*
— C’est un homme sûr, n’est-ce pas, & intelligent, habile »
Frédéric affirma
On n’en pouvait trouver de plus fort, selon Frédéric
— « Dis-lui donc de venir me voir. Je voudrais le consulter pr une vieille
affaire. »
Elle En fouillant dans les papiers de Mr D, elle avait
de paperasses son mari |
| Elle avait |
trouvé un rouleau contenant des billets d’Arnoux parfaitement
protesté, & sur lesquels Me Arnoux avait mis sa signature – c’était
une fois
[illis.] un matin
pr ceux-là que Frédéric, était venu, une fois chez Mr Dambreuse
& *une fois*
pendant son déjeuner. Bien que le capitaliste n’eût pas voulu
& *par précaution*
en poursuivre le recouvrement – comme c’était un homme sage
(afin d’éviter les déchéances qui résultent des délais accordés aux
porteurs d’un billet à ordre* pr exercer des recours contre les endosseurs)
Il avait fait prononcer par le Tribunal de commerce, non
seulement la condamnation d’Arnoux, mais celle de sa femme
laquelle*
qui l’ignorait absolument, son mari n’ayant pas jugé convenable
de l’en avertir. |
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SAWASAKI Hisaki |
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