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— « Mais je les ai » dit Frédéric
Le citoyen se retourna, lentement.
— « Blagueur ! »
— Pardon ! ils sont dans ma poche, je les apportais. »
— Comme vous y allez, vous ! nom d’un petit bonhomme ! Du reste, il n’est plus
temps ! La plainte est déposée – & Arnoux parti. »
— Seul ?
— Non, avec sa femme. on les a rencontrés à la gare du Havre – »
Frédéric pâlit extraordinairement. Me Regimbart crut qu’il allait
s’évanouir.
Il se contint. – & même il eut la force, tout en se frappant la bouche à
d’adresser
petits coups avec son mouchoir, de faire deux ou trois questions sur
l’aventure.
somme
Regimbart s’en attristait. tout cela, en définitive nuisant à la Démocratie
été
Arnoux, du reste, avait toujours sans conduite & sans ordre ! une
[illis.] et*
[vraie tête de linotte. « Il brûlait la chandelle par les deux bouts.
... [illis.] ...
Le cotillon l’a perdu ! » Ce n’est pas lui que je plains, mais
sa pauvre femme ! » Car le citoyen [qui n’était pas un époux fidèle]
admirait les femmes vertueuses & faisait gd cas de Me Arnoux –
« Elle a dû joliment souffrir ! »
Frédéric lui sut gré de cette sympathie. – & en s’en allant
en
& comme s’il avait reçu un service, il serra sa main avec
effusion –
— [Mon ami » lui dit Rosanette, en le revoyant,] « as-tu fait toutes
les courses nécessaires ? dit Rosanette
Il n’en avait pas eu le courage, répondit-il et
[illis.] [illis.] comprenant sa question, répondit qu’il n’en avait
pas eu le courage il* avait marché, au hasard, dans les
rue, pr s’étourdir. |