Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]

Troisième partie – Chapitre 5 – folio 610-22r

Rupture de Frédéric avec Rosanette

 

463-IX

                                                                                      le jeta devant elle sur
Il arrive chez Ros. avec le Journal des Petites affiches, le lui met sous le nez – & la*
            la table      cela
force à le lire « lis donc                                     
Elle dit après avoir lu. elle dit « eh bien »                                                ingénu
                                            dit-elle, / en relevant les yeux / avec un ton si naïf*
                                                                                si  & une physionomie si douce
Quand elle a lu. « Eh bien ? » avec une physionomie naïve & [illis.]
                   fut                                                                   tranquille

que
— Ah

Frédéric en est exaspéré
— garde. ton innocence –
Mais encore, — je ne comprends pas. –
                         la
— c’est toi qui l’a fait/s vendre !
— qui ?
— Me Arnoux.

Rosanette en relisant  

« Mais son nom
Mais son* nom n’y est pas
                        aussi bien  N’importe            prtant !
tu sais mieux que moi que c’est son mobilier. tu le sais mieux que
Elle haussa les épaules                          c’est la continuation de  moi. »

eh bien  
Il croisa les bras &  

— qu’est-ce que ça me fait » elle *** les épaulestes jalousies imbéciles
la regardant en face.  tu te venges voilà tout.
— ce que ça te fait ! mais c’est une vengeance de toi* pour assouvir tes jalousies
indignes procédés*  persécutions* tes manœuvres, la dernière de tes persécutions
imbéciles, tes procès, ... ... ... [illis.] ... ... ... , & outrage jusque chez elle.
            Ah ! j’aurais
Comme si je n’aurais pas dû te mettre à la porte ! - - parallèle
colère

il s’exaltait dans sa  
parallèle  

[illis.]                                toi qui n’es pas digne de baiser le bas
entre les deux femmes toute la personne ne vaut pas un de ses cheveux*

toi* chez elle
une fille de rien et
la femme la plus pure..
plus sainte. la plus charmante.
la meilleure.

                               et dont  toi                              de sa robe.
                                                  & qui tâche de la ruiner*
cheveux* c’est une honte. » sur* une malheureuse qui te pousse
                                                  — ce n’est pas moi            à cela
                        Je t’assure que je  *ce n’est pas moi*
Rosanette prtant ... ... [illis.] ... ... « Je n’y suis pr rien. je t’assure
tu la ... ... [illis.] ... ... par      — allons donc ! comme si tu n’avais pas mis

p** ... ... [illis.] ... ..., oui*  

mis par* *** comme Sénécalmais tu mets Sénécal en [illis.]
Ce n’est pas moi. qui ... ... [illis.] ... ... ! »                    avant
— Je n’y suis pr rien
              & il accumula
— tu mens ! les preuves que Sénécal ... ... ... [illis.] ... ... ...
                  avait
Seule, elle a intérêt à poursuivre Arnoux – elle possède/ant un
                         était
jugement. – Elle est depuis longtemps jalouse de Me Arnoux
            s’était                                            [illis.]
Sénécal s’est déjà mêlé de ses affaires. Il n’était [illis.]

Il n’était

                         & il n’est*
qu’un prête-nom, sans elle* Pour qui
qu’un prête-nom. Prquoi agirait-il, si non pr elle –
       il avait
Sénécal a des motifs de haïr Arnoux. — « sa joie quand
tu as gagné                  pr le
Arn a perdu ton procès du caolin. – Nieras-tu, celui-là ?
 
SAWASAKI Hisaki