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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
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folio
610-30r
Rupture de Frédéric avec Rosanette
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465 |
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{{ le dos en
Frédéric tourna les talons en murmurant :
— c’est que j’attendais, merci ... ... [illis.] ... ...
— J’aime mieux que ça vient de toi. merci*}} |
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Elle demeura
Rosanette resta immobile, stupéfiée par ces façons extraordinaires,
Elle laissa même la porte se refermer. puis sortit d’un bond, le
rattrapa dans l’antichambre, & l’entourant de ses bras.
— Mais tu es fou ! tu es fou ! c’est absurde. Frédéric je t’en prie, écoute-moi
restait froid insensible*/froid
restait* insensible
Il était calme & froid comme une statue.
le
supplications. Elle suppliait
Elle multipliait ses protestations – « mon dieu ! je t’aime, au
nom de notre pauvre petit enfant ! dit Fr.
de** Frédéric*
— avoue que c’est toi qui as fait le coup ? reprit-il froidement.
encore aux phrases éloquentes*
Elle protesta de son innocence, avec* prolixement –
— Ainsi, tu ne veux pas avouer ? » — dit Fr.
— Non !
— eh bien, adieu !
— écoute !
Il se retourna : ma
— Pourquoi ? Si tu me connaissais mieux, tu saurais que jamais
décision est irrévocable.
de la vie, je ne remettrais ici les pieds.
la tête
Elle répondit répondit par-dessus
Rosanette avec orgueil, comme .une personne sure de son [illis.]
la tête sur l’ pouvoir
Oh — Oh ! tu me reviendras ! en levant la tête.
Jamais de la vie ! »
— Non. adieu. » & il claqua la porte violemment. |
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[SAWASAKI Hisaki] |
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