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Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 5
– folio
610-88v
Vengeance de Madame Dambreuse
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461. |
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C’était une arme cela ; Me Dambreuse n’en doutait pas. Mais son notaire lui
conseillerait peut-être de s’abstenir. Elle eût préféré qqu’un d’obscur, de discret
alors
pourtant. & elle s’était rappelé, ce gd diable à mine impudente qui était
venu avait
à* lui offrir/ert ses services
d’être mis en
Frédéric, fit naïvement sa commission. – L’avocat fut enchanté d’avoir
d’ailleurs* [illis.]
si qui était riche [illis.] [illis.]
des rapports avec une gde ri* dame en* songeant d’ailleurs, qu’il est
commode* croyant*
toujours profitable d’obliger les riches, & il accourut.
Elle le prévint que la succession appartenait à sa nièce – ce qui
semblait* [illis.] faire de l’argent avec ces billets – tenant à
était une raison de plus pr obtenir le remboursement* ne voulant
suivant* [illis.] elle créances car elle tenait à
accabler les époux Martinon, des meilleurs procédés. Me D.
le ménage
Deslauriers mystère *tout en*
L’ancien clerc comprit qu’il y avait là-dessous un secret & se mit |
| y rêvant |
en
il considérait/ant
à faire l’examen* d/les billets. – le nom de Me Arnoux, tracé par
même même* devant
elle-même lui remit sous les yeux toute sa personne. son dédain
même* désir de vengeance – L’occasion
et l’outrage qu’il en avait reçu. – & il ne fut pas fâché de |
Puisque l’occasion
la vengeance
de se venger, s’offrait
prquoi ne pas la saisir ? |
s’offrait. il la saisit.
s’en venger, puisque l’occasion se présentait.
ferait
il conseilla donc à de faire
Rien de plus simple. Me Dambreuse ferait vendre aux
qui
enchères, les créances désespérées, dépendant/aient de la succession. Elle
rachèterait
rachèterait en sous-main, par un homme de paille, le lot qui
pr elle, le lot de créances celui-ci*
comprenait/ant les billets de M Arnoux – ferait exercerait par [illis.] des
lui*
poursuites. Il se chargeait de fournir, cet homme-là.
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SAWASAKI Hisaki |
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