magie de l'ordinaire

 

 

 

Crains qu'un jour un train ne t'émeuve
Plus.                                                   

Guillaume Apollinaire, Calligrammes.

 

  Les arts picturaux, le cinéma nous ont habitués à cette évidence : l'extraordinaire ne se cantonne pas nécessairement dans l'exceptionnel, dans l'inouï d'une aventure fabuleuse. Le roman, la poésie, la philosophie même, ont aujourd'hui fait leur pâture de la quotidienneté. Mais en s'en emparant, ils ont du même coup révélé ce que l'ordinaire peut recéler d'inattendu, pour peu que l'on se mette à le considérer d'un peu plus près. Ludwig Wittgenstein écrit : « Il ne saurait y avoir rien de plus merveilleux que de voir un homme dans l’une quelconque de ses activités quotidiennes les plus simples lorsqu’il croit ne pas être observé. Imaginons un théâtre : le rideau se lèverait et on verrait un homme, seul dans sa chambre, allant et venant, allumant une cigarette, s’asseyant etc. de telle sorte que nous verrions soudainement un homme, du dehors, comme nous ne pouvons jamais nous voir nous-mêmes. C’est à peu près comme si nous voyions de nos yeux un chapitre d’une biographie, cela devrait être à la fois effrayant et magnifique, plus magnifique que tout ce qu’un poète peut faire jouer ou faire dire sur la scène, c’est la vie même que nous verrions. Mais c’est ce que nous voyons tous les jours et cela ne nous fait pas la moindre impression » (Remarques mêlées, 1978).
  Le dossier que nous proposons est au confluent de l'anthropologie et des arts qui ont eu pour vocation la célébration du quotidien : pop art, street art, surréalisme, par exemple, ont entrepris de débarrasser les lieux ou les objets de leur vocation utilitaire pour faire surgir un univers neuf, ouvert à la représentation, et au-delà dénicher le contenu latent de notre époque. Quatre documents constituent ce dossier (essai, portrait, poème en prose et tableau), documents dont on pourrait dire avec Alain Cueff qu'ils peignent « la profonde banalité d’un paysage suburbain avec les égards dignes d’une scène sacrée. » (Edward Hopper, Flammarion, 2012).

 

Vous ferez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants :
Document 1 : Georges PEREC, L'infra-ordinaire (1989).
Document 2 : Alexandra HOROWITZ, Le monde est magique (2013).
Document 3 : Louis ARAGON, Le Paysan de Paris (1924).
Document 4 : Edward HOPPER, Gas (1940).

 

DOCUMENT 1

  Ce qui nous parle, me semble-t-il, c'est toujours l'événement, l'insolite, l'extra-ordinaire : cinq colonnes à la une, grosses manchettes. Les trains ne se mettent à exister que lorsqu'ils déraillent, et plus il y a de voyageurs morts, plus les trains existent; les avions n'accèdent à l'existence que lorsqu'ils sont détournés; les voitures ont pour unique destin de percuter les platanes : cinquante-deux week-ends par an, cinquante-deux bilans : tant de morts et tant mieux pour l'information si les chiffres ne cessent d'augmenter ! Il faut qu'il y ait derrière l'événement un scandale, une fissure, un danger, comme si la vie ne devait se révéler qu'à travers le spectaculaire, comme si le parlant, le significatif était toujours anormal: cataclysmes naturels ou bouleversements historiques, conflits sociaux, scandales politiques...
  Dans notre précipitation à mesurer l'historique, le significatif, le révélateur, ne laissons pas de côté l'essentiel : le véritablement intolérable, le vraiment inadmissible : le scandale, ce n'est pas le grisou, c'est le travail dans les mines. Les "malaises sociaux" ne sont pas "préoccupants" en période de grève, ils sont intolérables vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois cent soixante-cinq jours par an.
  Les raz-de-marée, les éruptions volcaniques, les tours qui s'écroulent, les incendies de forêts, les tunnels qui s'effondrent, Publicis qui brûle1 et Aranda2 qui parle ! Horrible ! Terrible ! Monstrueux ! Scandaleux ! Mais où est le scandale ? Le vrai scandale ? Le journal nous a-t-il dit autre chose que : soyez rassurés, vous voyez bien que la vie existe, avec ses hauts et ses bas, vous voyez bien qu'il se passe des choses.
  Les journaux parlent de tout, sauf du journalier. Les journaux m'ennuient, ils ne m'apprennent rien; ce qu'ils racontent ne me concerne pas, ne m'interroge pas et ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser.
  Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l'évident, le commun, l'ordinaire, l'infra-ordinaire, le bruit de fond, l'habituel, comment en rendre compte, comment l'interroger, comment le décrire ?
  Interroger l'habituel. Mais justement, nous y sommes habitués. Nous ne l'interrogeons pas, il ne nous interroge pas, il semble ne pas faire problème, nous le vivons sans y penser, comme s'il ne véhiculait ni question ni réponse, comme s'il n'était porteur d'aucune information. Ce n'est même plus du conditionnement, c'est de l'anesthésie. Nous dormons notre vie d'un sommeil sans rêves. Mais où est-elle, notre vie ? Où est notre corps ? Où est notre espace ?
  Comment parler de ces "choses communes", comment les traquer plutôt, comment les débusquer, ies arracher à la gangue dans laquelle elles restent engluées, comment leur donner un sens, une langue : qu'elles parlent enfin de ce qui est, de ce que nous sommes.
  Peut-être s'agit-il de fonder enfin notre propre anthropologie : celle qui parlera de nous, qui ira chercher en nous ce que nous avons si longtemps pillé chez les autres. Non plus l'exotique, mais l'endotique3.
  Interroger ce qui semble tellement aller de soi que nous en avons oublié l'origine. Retrouver quelque chose de l'étonnement que pouvaient éprouver Jules Verne ou ses lecteurs en face d'un appareil capable de reproduire et de transporter les sons. Car il a existé, cet étonnement, et des milliers d'autres, et ce sont eux qui nous ont modelés.
  Ce qu'il s'agit d'interroger, c'est la brique, le béton, le verre, nos manières de table, nos ustensiles, nos outils, nos emplois du temps, nos rythmes. Interroger ce qui semble avoir cessé à jamais de nous étonner. Nous vivons, certes, nous respirons, certes; nous marchons, nous ouvrons des portes, nous descendons des escaliers, nous nous asseyons à une table pour manger, nous nous couchons dans un lit pour dormir. Comment ? Où ? Quand ? Pourquoi ?
  Décrivez votre rue. Décrivez-en une autre. Comparez.
  Faites l'inventaire de vos poches, de votre sac. Interrogez-vous sur la provenance, l'usage et le devenir de chacun des objets que vous en retirez.
  Questionnez vos petites cuillers.
  Qu'y a-t-il sous votre papier peint ? Combien de gestes faut-il pour composer un numéro de téléphone ? Pourquoi ?
  Pourquoi ne trouve-t-on pas de cigarettes dans les épiceries ? Pourquoi pas ?
  Il m'importe peu que ces questions soient, ici, fragmentaires, à peine indicatives d'une méthode, tout au plus d'un projet. Il m'importe beaucoup qu'elles semblent triviales et futiles : c'est précisément ce qui les rend tout aussi, sinon plus, essentielles que tant d'autres au travers desquelles nous avons vainement tenté de capter notre vérité.

Georges PEREC, L'infra-ordinaire, 1989.

1. Le 28 septembre 1972, un incendie ravagea l'immeuble Publicis situé sur l'avenue des Champs Elysées à Paris.
2. Conseiller au ministère du Logement en 1972, Gabriel Aranda est à l'origine d'un scandale politique en fournissant à la presse des documents révélant la corruption existant dans le secteur de l'urbanisme et de la construction.
3. Désigne le caractère de ce qui est opposé à l’exotisme (grec éndon, « dans »). En littérature et en art, l'endotisme choisit l'objet, le personnage ou le décor habituels et familiers pour en proposer une analyse en profondeur.

 

DOCUMENT 2.

 Maira Kalman est illustratrice. Ses gouaches fantastiques sont publiées partout - les gens les découpent dans les magazines pour en décorer la porte ou le mur de leur bureau. De plus, elle thésaurise, dans le meilleur sens du terme, les expériences et les images. Alors que les gens qui thésaurisent, en général, accumulent des quantités déraisonnables d’objets matériels, rarement indispensables, elle se limite à l’immatériel. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas le beau ou le raffiné, ni le grotesque ou le curieux : elle collectionne l’ordinaire, ce qu’on oublie en général de regarder dans sa particularité. Elle a peint par exemple une paire de ciseaux malicieusement plantés (pour autant que des ciseaux puissent être malicieux) sur un fond rouge. Le tableau n’est pas ordinaire, mais les ciseaux l’étaient au départ : c’est ça qui est intéressant. Ce qui les a transformés, de même que les gâteaux, les dévideurs de Scotch, les bouteilles et autres plateaux qu’elle a dessinés, c’est qu’elle les a regardés et, en les peignant, nous a également incités à les regarder.
  À mon avis, si le coin de la rue perd tout caractère ennuyeux quand on est avec elle, c’est que l’ordinaire y foisonne. J’ai demandé à Maira de m’accompagner en balade pour que nous puissions nous repaître de l’ordinaire. Je sais pour ma part que j’ai des œillères, celles que chacun se crée à force de résumer, de généraliser, de perdre de vue le particulier au sein de l’ensemble, afin, tout simplement, d’éviter la saturation visuelle et de finir correctement sa journée. L’artiste, lui, a gardé un regard d’enfant : il pose les yeux sur le monde avant de connaître le nom ou la fonction de ce qui attire son regard, ou sans y penser. Les gamins abordent les objets sans idée préalable, en les mettant tous sur un pied d’égalité : le camion en plastique n’est pas plus digne d’intérêt que sa boîte en carton vide, tant que l’on n’ pas nommé « jouet » le premier et mis à la poubelle le second. L’enthousiasme de mon fils pour les graines de l’orme semées à notre porte vaut l’attrait des adultes pour les menus, les courriels, les dépliants, que sais-je encore… Pour l’enfant comme pour l’artiste, tout est intéressant, tout est bon à regarder.
  Une chose qui paraît ordinaire, si on la regarde suffisamment longtemps, finit souvent par devenir étrange et inhabituelle : c’est ce que découvre l’enfant qui ne cesse de répéter son nom. J’imagine que marcher en compagnie de Maira équivaut dans le registre ambulatoire à répéter cent fois mon nom à haute voix. Marcheuse invétérée, elle est ravie d’arpenter avec moi les quartiers de notre ville commune. Nous nous retrouvons à un carrefour, un bon début pour celle qui fait l’apologie des coins de rue.
  Dès le début, notre attention part dans des directions différentes. Alors que j’avance en ligne droite, Maira musarde. Les plantes grimpantes qui débordent d’un portail ouvragé l’impressionnent. Elle remarque, en surplomb, le logo d’une entreprise d’échafaudages : c’est le même motif - la pyramide - que celui qu’elle travaille en ce moment. Déjà, le processus de « défamiliarisation » a commencé : le territoire connu nous devient étrange. Je songe au célèbre biologiste allemand Jakob von Uexküll, qui a essayé d’imaginer l’univers sensoriel des animaux, et dont la démarche a inspiré mes travaux sur la perception du chien. Selon lui, nous ne faisons guère l’effort d’imaginer ce que perçoivent les autres humains. Il n’existe pas deux personnes qui aient la même vision du monde (Umwelt); la meilleure façon d’en faire l’expérience, c’est de se faire conduire dans un lieu inconnu par quelqu’un qui en est familier. A tous les coups, votre guide suivra un chemin que vous ne voyez pas.

Alexandra HOROWITZ, Le monde est magique (2013).

 

DOCUMENT 3 .

  On n'adore plus aujourd'hui les dieux sur les hauteurs. Le temple de Salomon est passé dans les métaphores où il abrite des nids d'hirondelles et de blêmes lézards. L'esprit des cultes en se dispersant dans la poussière a déserté les lieux sacrés. Mais il est d'autres lieux qui fleurissent parmi les hommes, d'autres lieux où les hommes vaquent sans souci à leur vie mystérieuse et qui peu à peu naissent à une religion profonde. La divinité ne les habite pas encore. Elle s'y forme, c'est une divinité nouvelle qui se précipite dans ces modernes Éphèses comme au fond d'un verre, le métal délacé par un acide ; c'est la vie qui fait apparaître ici cette divinité poétique à côté de laquelle mille gens passent sans rien voir, et, qui, tout d'un coup, devient sensible, et terriblement hantante, pour ceux qui l'ont une fois maladroitement perçue. Métaphysique des lieux, c'est vous qui bercez les enfants, c'est vous qui peuplez leurs rêves.
  Ces plages de l'inconnu et du frisson, toute notre matière mentale les borde. Pas un pas que je fasse vers le passé, que je ne retrouve ce sentiment de l'étrange, qui me prenait, quand j'étais encore l'émerveillement même, dans un décor où pour la première fois me venait la conscience d'une cohérence inexpliquée et de ses prolongements dans mon cœur.
  Toute la faune des imaginations, et leur végétation marine, comme par une chevelure d'ombre se perd dans les zones mal éclairées de l'activité humaine. C'est là qu'apparaissent les grands phares spirituels, voisins par la forme de signes moins purs. La porte du mystère, une défaillance humaine l'ouvre, et nous voilà dans les royaumes de l'ombre. Un faux pas, une syllabe achoppée révèlent la pensée d'un homme. Il y a dans le trouble des lieux de semblables serrures qui ferment mal sur l'infini. Là où se poursuit l'activité la plus équivoque des vivants l'inanimé prend parfois un reflet de leurs plus secrets mobiles : nos cités sont ainsi peuplées de sphinx méconnus qui n'arrêtent pas le passant rêveur, s'il ne tourne vers eux sa distraction méditative, qui ne lui posent pas de questions mortelles. Mais s'il sait les deviner, ce sage, alors, que lui les interroge, ce sont encore ses propres abîmes que grâce à ces monstres sans figure il va de nouveau sonder. La lumière moderne de l'insolite, voilà désormais ce qui va le retenir. Elle règne bizarrement dans ces sortes de galeries couvertes qui sont nombreuses à Paris aux alentours des grands boulevards et que l'on nomme d'une façon troublante des passages, comme si dans ces couloirs dérobés au jour, il n'était permis à personne de s'arrêter plus d'un instant. Lueur glauque, en quelque manière abyssale, qui tient de la clarté soudaine sous une jupe qu'on révèle d'une jambe qui se découvre. Le grand instinct américain, importé dans la capitale par un préfet du Second Empire, qui tend à recouper au cordeau le plan de Paris, va bientôt rendre impossible le maintien de ces aquariums humains déjà morts à leur vie primitive, et qui méritent pourtant d'être regardés comme les receleurs de plusieurs mythes modernes, car c'est aujourd'hui seulement que la pioche menace, qu'ils sont effectivement devenus les sanctuaires d'un culte de l'éphémère, qu'ils sont devenus le paysage fantomatique des plaisirs et des professions maudites, incompréhensibles hier et que demain ne connaîtra jamais
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Louis ARAGON, Le Paysan de Paris (1924).

 

DOCUMENT 4.

Edward HOPPER, Gas, 1940.

 

SYNTHÈSE DE DOCUMENTS.   

Vous présenterez une synthèse concise, objective et ordonnée des quatre documents.

I - Tableau de confrontation :

Document 1
Document 2
Document 3
Document 4
PISTES
Les journaux parlent de tout, sauf du journalier [...] l'infra-ordinaire, le bruit de fond, l'habituel, comment en rendre compte. elle collectionne l’ordinaire, ce qu’on oublie en général de regarder dans sa particularité. cette divinité poétique à côté de laquelle mille gens passent sans rien voir. l'objet choisi (pompe à essence) est de ceux qu'on ne regarde pas. mise en cause de la perception du réel puce
Ce qu'il s'agit d'interroger, c'est la brique, le béton, le verre, nos manières de table. Ce qui les a transformés, de même que les gâteaux, les dévideurs de Scotch, les bouteilles et autres plateaux qu’elle a dessinés, c’est qu’elle les a regardés. ces sortes de galeries couvertes qui sont nombreuses à Paris aux alentours des grands boulevards et que l'on nomme d'une façon troublante des passages. des pompes à essence, vaguement anthropomorphes, comme des divinités inquiétantes. nature des lieux ou des objets ordinaires à interroger puce
Comment parler de ces "choses communes", comment leur donner un sens, une langue : qu'elles parlent enfin de ce qui est, de ce que nous sommes. [...] fonder enfin notre propre anthropologie. L’artiste, lui, a gardé un regard d’enfant : il pose les yeux sur le monde avant de connaître le nom ou la fonction de ce qui attire son regard, ou sans y penser. La lumière moderne de l'insolite, voilà désormais ce qui va le retenir.

l'artiste représente un lieu emblématique de la vie moderne et oblige le spectateur à le regarder autrement.

questions esthétiques : comment faire parler l'ordinaire ?puce
Peut-être s'agit-il de fonder enfin notre propre anthropologie : celle qui parlera de nous [...]
questions au travers desquelles nous avons vainement tenté de capter notre vérité.
le processus de « défamiliarisation » a commencé : le territoire connu nous devient étrange. ces aquariums humains déjà morts à leur vie primitive, et qui méritent pourtant d'être regardés comme les receleurs de plusieurs mythes modernes. le moment crépusculaire, le décor forestier, la solitude du personnage contribuent à déréaliser le quotidien et font deviner un autre monde. une entreprise sacrée de connaissance de soi et du monde puce

 

II - Plan proposé :

   Les documents sont évidemment convergents et leur confrontation met en valeur des caractères qu'un plan analytique mettra le mieux en valeur : la plupart des documents témoignent en effet d'un défaut de regard sur l'univers familier et en préconisent un nouveau.
        Comment propulser un nouveau regard qui fasse naître l'extraordinaire de l'ordinaire ?

puce1 - procès de la perception usuelle :

a - des objets, des lieux qu'on oublie de regarder.
b - quels sont ces objets, ces lieux.

puce 2 - un nouveau regard :

a - un regard qu'il faut rendre natif et appliqué.
b - comment à travers l'ordinaire trouver la vérité secrète de soi-même et d'une époque.

ÉCRITURE PERSONNELLE.

Georges Perec fait à son lecteur la proposition suivante :
« Faites l'inventaire de vos poches, de votre sac. Interrogez-vous sur la provenance, l'usage et le devenir de chacun des objets que vous en retirez. »
Pouvez-vous vous prêter à l'exercice ?